• Stellantis invite quelque 276 000 propriétaires de modèles Dodge et Chrysler des années 2005 à 2010 à cesser de conduire leur véhicule.
• Depuis le début de l’année, trois autres décès sont survenus en relation avec les coussins Takata, portant le total à 32 à travers le monde.
• Certains modèles n’ont toujours pas vu leurs coussins Takata être remplacés, malgré les rappels et les avis en ce sens.
• Les modèles touchés sont les Dodge Charger, Challenger et Magnum, ainsi que la Chrysler 300 (années 2005 à 2010).
Le scandale des coussins gonflables Takata est assurément l’un des pires de l’industrie automobile. Des unités qui deviennent défectueuses avec le temps et qui envoient des fragments dans le visage des gens qui doivent être protégés ont jusqu’ici été responsables de 32 décès à travers le monde.
Oui, 32, car trois autres mortalités ont été attribuées à ces coussins depuis le début de l’année. Dans deux cas, il est clair que le coussin est responsable alors qu’on suspecte fortement la chose dans le troisième. Les deux personnes décédées conduisaient une Dodge Charger 2010 alors que l’autre individu était au volant d’un modèle Chrysler de l’année 2010.
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Conséquemment, Stellantis, le géant sous lesquelles les marques Dodge et Chrysler œuvrent aujourd’hui, a publié une déclaration invitant les propriétaires de modèles plus anciens à cesser de les conduire si leurs coussins Takata n’ont pas été remplacés. Les quelque 276 000 unités touchées par l’avis sont les Dodge Charger, Magnum et Challenger, ainsi que la Chrysler 300. Les années touchées vont de 2005 à 2010, selon les modèles.
Cette annonce a été faite alors que la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), l’équivalent de Transports Canada, publiait une déclaration relatant les décès survenus.
Depuis 2013, des millions de véhicules appartenant à des dizaines de marques ont été rappelés à travers le monde en raison du risque d’explosion des coussins en cas d’accident. FCA (Fiat Chrysler Automobiles), l’ancêtre de Stellantis, a cessé d’utiliser les coussins problématiques en 2010. Le constructeur a commencé à émettre des rappels et à offrir le remplacement des coussins gonflables en 2015. La compagnie a déclaré qu’elle avait été agressive afin de rejoindre le maximum de propriétaires avec des millions de lettres envoyées, des appels téléphoniques, ainsi que des visites à domicile.
Cependant, comme c’est toujours le cas avec ce genre de rappel, il est difficile de rejoindre tout le monde et certains véhicules ont aussi changé de main entre la vente initiale et les avis de la compagnie.
Voilà pourquoi, selon la déclaration partagée aujourd’hui, plus d’un quart de millions de véhicules n’ont toujours pas vu leurs coussins défectueux être remplacés.
