La SL chez Mercedes-Benz, c’est le pont qui relie le passé de la marque à son présent. Les origines du modèle nous ramènent en 1954. Au fil des décennies se sont succédé des versions iconiques, littéralement. On n’a qu’à penser à celle proposée pendant deux décennies sous la même forme, soit de 1971 à 1989.
Les temps changent toutefois, et ces dernières années, le modèle, bien que toujours extraordinaire, a vu sa catégorie devenir moins populaire sur le marché. Quelque chose devait être fait pour lui redonner vie et c’est ce qu’on a eu l’occasion de voir à l’occasion de la présentation du produit de septième génération.
D’abord, bonne nouvelle pour les amateurs de moteurs V8, le roadster allemand va toujours le proposer. Pour y parvenir, un simple tour de force, soit son passage au sein du groupe Mercedes-AMG. On attache déjà nos tuques; la GT devient une pure sportive.
Le modèle hérite aussi d’une capote en tissu (une perte de 46 livres), de deux sièges arrière et de la traction intégrale (de série) pour la première fois de son histoire.
En fait de design, on a droit à un coupé aux proportions passablement transformées. La SL hérite toujours d’un long capot, d’un petit couvercle de coffre et de courts porte-à-faux aux extrémités. Son bouclier s’inscrit dans le langage stylistique actuel de Mercedes-Benz. À l’arrière, les feux sont intégrés dans une présentation plus arrondie et un diffuseur d’air massif est présent.
Le modèle ne partage pas un seul composant avec la SL de dernière génération ou avec la version sans toit de la GT, dont le style a servi d’inspiration.
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En matière de technologie, le conducteur va découvrir un tableau de bord à affichage numérique sur écran de 12,3 pouces. La console centrale est pour sa part dominée par une unité tactile de 11,9 pouces qui intègre le système multimédia MBUX (Mercedes-Benz User Experience). Fait intéressant, l’écran peut être incliné électroniquement de 12 à 32 degrés pour réduire les reflets.
Les sièges arrière font leur retour sur la SL, mais c’est pour la forme. Ce sera plus utile pour déposer les sacs de golf qu’autre chose.
Au lancement, les SL 55 et SL 63 seront proposées. La puissance de la première sera l’affaire du V8 biturbo de 4,0-litres que l’on connaît bien. Ce dernier développe 469 chevaux entre 5500 et 6500 tr/min, ainsi qu’un couple de 516 livres-pieds entre 2250 et 4500 tr/min. Passez à la SL 63 et vous découvrirez une version plus puissante qui développe 577 chevaux et 590 livres-pieds de couple. On aura des temps sous les 4 secondes au 0-100 km/h, et ce, dans les deux cas.
Une boîte automatique à neuf rapports, ainsi que la traction intégrale 4Matic+ adapté aux performances seront de la partie. Ce système est entièrement variable, ce qui signifie qu’il n’y a pas de répartition fixe du couple entre les essieux avant et arrière ; la puissance est relayée selon les besoins. Les roues arrière directionnelles sont de série sur les deux modèles, et la SL 63 bénéficie d’un différentiel arrière à glissement limité.
AMG a annoncé qu’un système hybride — vraisemblablement celui inauguré avec la GT à quatre portes — sera livrable à une date ultérieure.
La SL 2022 est attendue au cours des premiers mois de 2022. Les prix n’ont pas encore été annoncés et il faudra voir si la dotation canadienne comportera quelques différences.