Petit à petit, la marque Alfa Romeo s’implante en Amérique du Nord et tout aussi progressivement, remet à jour un alignement qui se veut fort intéressant et qui promet de l’être encore plus à l’avenir.
Si la 4C a ramené le nom à l’index chez nous, les modèles Giulia et Stelvio sont venus consolider la place de la bannière d’origine italienne. Et cette dernière ne compte pas s’arrêter là. Déjà, la production d’une version coupée de la Giulia a été confirmée et celle-ci, qui empruntera les lettres mythiques GTV, est attendue pour 2021. L’information qui s’ajoute à celle-ci cette semaine, c’est qu’une variante décapotable serait aussi dans les plans et que celle-ci suivrait la mouture coupée environ une année plus tard, soit pour un début en 2022.
Avec ces deux additions, la gamme Giula sera complète et la firme aura tous les outils pour aller jouer dans la cour des BMW, Mercedes-Benz et Audi de ce monde.
Bien sûr, plusieurs déclinaisons des GTV seront au menu, mais ce qui retient notre attention, c’est la bombe qui trônera au sommet de la hiérarchie. Grâce à l’apport de l’électricité, on s’attend à ce que la voiture avance une cavalerie de plus de 600 chevaux. Le bloc qui l’animera sera le V6 biturbo de 2,9 litres de la Giulia Quadrifoglio, une mécanique qui produit déjà 505 chevaux. À bord de la GTV, il en livrerait 530 grâce au jumelage avec le moteur électrique. En prime, un surplus de puissance électrique de courte durée permettrait de faire passer la poussée au-delà des 600 forces.
Voilà qui est de nature à intéresser tout amateur de performance. Qui plus est, les ingénieurs assurent une répartition parfaite du poids, soit 50 % à l’avant comme à l’arrière. Avec la traction intégrale et la variation active du couple, disons que ça promet.
Mieux encore, la voiture sera capable de parcourir une trentaine de kilomètres en mode électrique seulement.
Soudainement, l’année 2022 nous semble très loin…