Comme tout parent dont l’ado sera bientôt en âge de conduire, je m’inquiète à ce que mon fils exerce ce droit. Il aura 16 ans dans quelques mois, et en Colombie-Britannique, c’est l’âge magique où l’on peut obtenir son permis… et fiston ne tient plus en place.
Nous avons convenu qu’il suivra un cours de conduite en bonne et due forme au lieu de se fier à la bonne vieille méthode de son père. Non, je n’ai pas été un modèle de conduite exemplaire au fil des ans, et ma crédibilité en tant qu’instructeur est entachée. Les accidents routiers tuent plus d’ados que toutes les autres causes de décès d’adolescents combinées : la meilleure instruction possible, peu importe le prix, est ici justifiée.
Je me demande, par contre, quelle est la meilleure école pour un nouveau conducteur… surtout un jeune loup plus téméraire que réfléchi? Est-il mieux de faire preuve de fermeté affectueuse, sous la forme d’une visite à la salle d’urgence ensanglantée ou, mieux encore, la morgue? J’ai l’impression que ça provoquerait un trouble de stress post-traumatique, et je serais pris à faire le taxi jusqu’à mon dernier souffle.
En ce moment, je suis d’avis qu’un cours de pilotage professionnel porterait fruit. De tels cours mettent l’accent sur la sécurité tout en montrant aux élèves comment conserver la maîtrise d’un véhicule dans des situations qui feraient carrément paniquer un conducteur moins habile, qui risquerait ensuite de figurer parmi les tristes statistiques.
De l’autre côté de la médaille, j’ai peur qu’un cours de pilotage l’incite à tenter des manœuvres agressives. Bon, je ne sais pas si c’est à propos, mais je me dis que je préférerais prendre un avion commandé par un pilote impudent qui comprend les capacités et les limites de sa machine que par un pilote conservateur qui n’a jamais testé les limites de son appareil.
Ce sera un cours de pilotage pour toi, mon fils!
Nous avons convenu qu’il suivra un cours de conduite en bonne et due forme au lieu de se fier à la bonne vieille méthode de son père. Non, je n’ai pas été un modèle de conduite exemplaire au fil des ans, et ma crédibilité en tant qu’instructeur est entachée. Les accidents routiers tuent plus d’ados que toutes les autres causes de décès d’adolescents combinées : la meilleure instruction possible, peu importe le prix, est ici justifiée.
Je me demande, par contre, quelle est la meilleure école pour un nouveau conducteur… surtout un jeune loup plus téméraire que réfléchi? Est-il mieux de faire preuve de fermeté affectueuse, sous la forme d’une visite à la salle d’urgence ensanglantée ou, mieux encore, la morgue? J’ai l’impression que ça provoquerait un trouble de stress post-traumatique, et je serais pris à faire le taxi jusqu’à mon dernier souffle.
En ce moment, je suis d’avis qu’un cours de pilotage professionnel porterait fruit. De tels cours mettent l’accent sur la sécurité tout en montrant aux élèves comment conserver la maîtrise d’un véhicule dans des situations qui feraient carrément paniquer un conducteur moins habile, qui risquerait ensuite de figurer parmi les tristes statistiques.
De l’autre côté de la médaille, j’ai peur qu’un cours de pilotage l’incite à tenter des manœuvres agressives. Bon, je ne sais pas si c’est à propos, mais je me dis que je préférerais prendre un avion commandé par un pilote impudent qui comprend les capacités et les limites de sa machine que par un pilote conservateur qui n’a jamais testé les limites de son appareil.
Ce sera un cours de pilotage pour toi, mon fils!