Les belles années du moteur à combustion achèvent. Si ce dernier n’est pas près de disparaître, son rôle va être appelé à changer au cours de la prochaine décennie. Et c’est encore plus vrai dans le cas des variantes grosses cylindrées.
Chez Cadillac, là où va donner le ton en matière d’électrification chez GM, on prévoit un dernier tour d’honneur intéressant et prometteur pour le moteur à essence. Enfin, c’est de la façon dont la chose sera perçue par les amateurs de performance.
Lors d’une entrevue accordée au journal The Globe and Mail, la directrice de la division des variantes de performances chez Cadillac, Mirza Grebovic, a mentionné que la série V prendrait de l’expansion au sein de la gamme et que les amateurs devraient aimer ce qui s’en vient. « Nous essayons de faire en sorte que le moteur à combustion quitte la scène en grande, au sommet de son art », a-t-il déclaré en substance.
Ainsi, la famille V chez Cadillac va prendre deux formes différentes. D’abord, il y a les produits qu’on nous a déjà présentés, soit les CT4-V et CT5-V. Cependant, ces deux modèles ne représentent pas ce à quoi les amateurs s’attendent. Ils s’inscrivent davantage dans l’esprit de la série V-Sport qu’on a vu au cours des dernières années. Les deux véhicules avancent moins de puissance que ceux qu’ils remplacent, soient les ATS-V et CTS-V.
Ainsi, on devrait voir un autre échelon de modèles V apparaître. Ces derniers pourraient même hériter du nom Blackwing qui serait incorporé à leur nomenclature. Dans le cas de la CT5, on pourrait même retrouver un moteur V8 sous le capot.
Et il n’est pas impossible que la division se tourne aussi vers ses VUS afin de leur accorder le traitement V. Si BMW, Audi et Mercedes-Benz le font…
Ça risque donc de sentir l’essence pendant un certain temps encore chez Cadillac.
Parallèlement, on devrait voir un premier VUS entièrement électrique apparaître autour de 2021 ou 2022. Ce dernier profitera de la plateforme BEV3 de GM. Celle-ci, très flexible, sera en mesure d’accueillir plusieurs produits électrifiés. Pour GM, cette assise est ce qui va lui permettre de faire de l’électrification une chose rentable.
On travaille donc sur deux fronts à l’intérieur de l’entreprise. Vraiment, on le répète souvent, nous visons une période incroyable de l’histoire de l’automobile.