Il y a quelques semaines, je me suis glissée derrière le volant d’une Mazda MX-5 Special Version. Arborant le Newport Slate Metallic (je gage que vous ne connaissiez pas cette couleur, hein?) et le caractère branché et sportif typique d’une Miata, j’en ai vite profité pour enlever le haut, et ce, malgré la température dépassant les 35 degrés et le soleil brûlant qui obligeaient la majorité des automobilistes à se cloîtrer dans leur voiture, fenêtres montées et climatiseur au maximum.
Dans notre coin de pays, l’attente de pouvoir conduire un cabriolet est longue. Elle nous fait languir durant d’interminables hivers froids et cruels, pendant que la crème solaire dort dans la pharmacie. Pour ceux qui possèdent une décapotable, ces doux mois d’été sont synonymes de liberté, si courts soient-ils. Parfois, la seule façon d’apprécier vraiment la route devant soi est de replier le toit et de laisser ses cheveux voler au vent.
D’ailleurs, c’est cette période de l’année si courte qui explique le nombre peu élevé de voitures décapotables au Canada. Environ 4 000 de ces véhicules ont été vendus dans tout le Canada en 2010, et près de 75 % d’entre eux l’ont été dans l’est du pays, principalement au Québec. C’est en effet très difficile de justifier un tel achat lorsque la période pour en profiter est aussi restreinte.
Mais on trouve quand même des décapotables sur nos routes, et voici pourquoi : elles sont extraordinaires.
Rouler sans toit procure d’agréables sensations, et rend la conduite vraiment plus agréable. Les chemins les plus familiers deviennent soudainement plus excitants, et attendre dans le trafic n’est pas si mal; on en profite pour se faire bronzer.
Mais il y a un mais : j’ai réalisé que les autres automobilistes vous reprochent de vous pavaner un peu pendant que vous brillez sous le soleil. Parce qu’ils ne peuvent profiter de cette journée ensoleillée, ils vous lancent des regards désapprobateurs, confinés à l’étroit derrière leurs fenêtres closes. Ils vous détestent particulièrement quand vous mettez la musique forte et que vous semblez avoir du plaisir.
Ce n’est toutefois qu’un des aspects de la conduite en cabriolet, que j’ai appris à accepter. Qu’il s’agisse d’une voiture décapotable à 20 000 $ ou 200 000 $, vous ferez toujours des envieux sur la route lors de belles journées ensoleillées. Durant ces courtes semaines où j’ai la chance de conduire l’une de ces voitures, je rêve du jour où je pourrai en posséder une. Jusqu’à ce que j’y réfléchisse vraiment.
Avec notre climat, ça n’en vaut pas la peine. Je conduirais ma super voiture d’été durant cinq mois peut-être, dont le premier et le dernier avec la chaufferette et un foulard, et sur ces cinq mois, il m’en resterait probablement trois avec du soleil, gracieuseté de toute cette pluie.
Alors, à tous ceux et celles qui me regardent avec jalousie, convoitise et même un peu d’hostilité, je vous demande de réfléchir un instant à l’aspect si peu pratique des voitures décapotables avant que votre animosité ne s’attise au point d’enflammer mon chapeau de soleil.
Dans notre coin de pays, l’attente de pouvoir conduire un cabriolet est longue. Elle nous fait languir durant d’interminables hivers froids et cruels, pendant que la crème solaire dort dans la pharmacie. Pour ceux qui possèdent une décapotable, ces doux mois d’été sont synonymes de liberté, si courts soient-ils. Parfois, la seule façon d’apprécier vraiment la route devant soi est de replier le toit et de laisser ses cheveux voler au vent.
D’ailleurs, c’est cette période de l’année si courte qui explique le nombre peu élevé de voitures décapotables au Canada. Environ 4 000 de ces véhicules ont été vendus dans tout le Canada en 2010, et près de 75 % d’entre eux l’ont été dans l’est du pays, principalement au Québec. C’est en effet très difficile de justifier un tel achat lorsque la période pour en profiter est aussi restreinte.
Mais on trouve quand même des décapotables sur nos routes, et voici pourquoi : elles sont extraordinaires.
Rouler sans toit procure d’agréables sensations, et rend la conduite vraiment plus agréable. Les chemins les plus familiers deviennent soudainement plus excitants, et attendre dans le trafic n’est pas si mal; on en profite pour se faire bronzer.
Mais il y a un mais : j’ai réalisé que les autres automobilistes vous reprochent de vous pavaner un peu pendant que vous brillez sous le soleil. Parce qu’ils ne peuvent profiter de cette journée ensoleillée, ils vous lancent des regards désapprobateurs, confinés à l’étroit derrière leurs fenêtres closes. Ils vous détestent particulièrement quand vous mettez la musique forte et que vous semblez avoir du plaisir.
Ce n’est toutefois qu’un des aspects de la conduite en cabriolet, que j’ai appris à accepter. Qu’il s’agisse d’une voiture décapotable à 20 000 $ ou 200 000 $, vous ferez toujours des envieux sur la route lors de belles journées ensoleillées. Durant ces courtes semaines où j’ai la chance de conduire l’une de ces voitures, je rêve du jour où je pourrai en posséder une. Jusqu’à ce que j’y réfléchisse vraiment.
Avec notre climat, ça n’en vaut pas la peine. Je conduirais ma super voiture d’été durant cinq mois peut-être, dont le premier et le dernier avec la chaufferette et un foulard, et sur ces cinq mois, il m’en resterait probablement trois avec du soleil, gracieuseté de toute cette pluie.
Alors, à tous ceux et celles qui me regardent avec jalousie, convoitise et même un peu d’hostilité, je vous demande de réfléchir un instant à l’aspect si peu pratique des voitures décapotables avant que votre animosité ne s’attise au point d’enflammer mon chapeau de soleil.