Mon père connaît tout de la Dodge Viper GTS de première génération, principalement parce que je lui ai toujours cassé les oreilles avec cette voiture quand j'étais plus jeune.
En fait, j'avais 14 ans quand la Viper a vu le jour. Dès que j'ai aperçu cette bombe à moteur V10 dans un magazine, elle est devenue mon nouveau bolide préféré. J'ai tout lu à son sujet et j'ai souvent interrompu le repas ou la sieste de mon père en lui balançant une série de chiffres et de détails à propos de la Viper.
« Que penses-tu du V10 de 8,0 L? Regarde les énormes pneus arrière! Sais-tu qu'elle est la plus rapide dans le test de slalom de Motor Trend? Désolé de te décevoir, mais ta chère Porsche 911 Turbo n'aurait aucune chance dans un duel d'accélération! »
J'ai fait de la Dodge Viper une obsession que seul un gamin de 14 ans peut comprendre. En distribuant mes journaux le matin, je rêvais à la couleur que je choisirais et je me disais à quel point mes amis d'école n'en reviendraient pas s'ils me voyaient dedans. Pendant plusieurs années, j'ai acheté presque tous les magazines sur lesquels la Viper apparaissait. Quand personne ne me regardait, je m'amusais à imiter le grondement du V10 en me fiant à ce que j'avais entendu à la télé.
Cet été, j'ai décidé que l'attente avait assez duré. Tous mes amis qui n'ont pas encore d'enfants se sont acheté des motoneiges, des motos, des VTT ou des motomarines. Ils m'ont tous supplié d'en faire autant pour que je participe à leurs folles randonnées. Or, mon budget ne me permet d'avoir qu'un seul jouet dans ma cour... et j'en ai choisi un qui possède 4 roues, 2 bandes décoratives et un retentissant V10 de 8,0 L sous le capot.
J'ai commencé à magasiner pour une Dodge Viper GTS 1999 ou plus récente sur Internet et j'ai vite éliminé les exemplaires trop modifiés, affichés à un prix dérisoire ou dont l'annonce contenait des fautes. Je disposais de 40 000 $ (en incluant les taxes et l'échange de ma Toyota MR2 GTS 1993), donc je ne pouvais pas mettre la main sur une Viper ayant passé toutes ses nuits au chaud dans un garage et parcouru à peine 10 000 kilomètres.
Puis, un jour, je suis tombé sur une Viper GTS 2000 noire avec des bandes blanches, 90 000 kilomètres au compteur et un prix qui me convenait. En superbe condition, dois-je ajouter. Malheureusement, elle se trouvait en Nouvelle-Écosse, à 2 jours de route de Sudbury, où je demeure.
J'ai téléphoné au concessionnaire, Carson Exports, et on m'a vite envoyé par courriel une foule de photos, des informations détaillées et le rapport Carfax (40 $ de plus dans mes poches!). Quand on envisage de dépenser autant d'argent sur une voiture qui se trouve très loin de chez nous, avoir un bon vendeur inspire grandement confiance. Je suis bien heureux d'être tombé sur Carson Exports!
Le directeur des ventes, Ken Eastman, a trouvé une réponse à chacune de mes questions en moins de 30 secondes. À la suite d'une inspection chez un concessionnaire Dodge local, il a ordonné la pose d'un nouveau radiateur, d'une nouvelle crémaillère et de pneus flambant neufs. C'est moi qui ai payé pour ladite inspection de même que pour le test de compression (juste pour être sûr), mais Eastman et son équipe se sont chargés d'apporter la Viper et de la ramener non pas une, mais bien 2 fois. Ils ont même défrayé les coûts d'expédition (environ 800 $!) de Dartmouth à Toronto!
Après la prise de possession, j'ai conduit ma Dodge Viper GTS 2000 tous les jours pendant 2 mois – au gym, à l'épicerie, au resto, sur l'autoroute et même sur un circuit. L'ancien propriétaire s'en était régulièrement servi, alors je comptais bien en faire de même! Ceci m'a permis d'apprendre beaucoup de nouvelles choses à propos de mon bolide de rêve. Idem pour mes parents et amis.
La Viper ne s'adresse pas à n'importe qui. Elle n'est pas facile à conduire, exaspère par son côté peu pratique et son manque de visibilité, consomme énormément d'essence (plus de 22 L/100 km en ville, dans mon cas) et exige beaucoup de compromis. Malgré tout, je l'adore!
En fait, j'avais 14 ans quand la Viper a vu le jour. Dès que j'ai aperçu cette bombe à moteur V10 dans un magazine, elle est devenue mon nouveau bolide préféré. J'ai tout lu à son sujet et j'ai souvent interrompu le repas ou la sieste de mon père en lui balançant une série de chiffres et de détails à propos de la Viper.
« Que penses-tu du V10 de 8,0 L? Regarde les énormes pneus arrière! Sais-tu qu'elle est la plus rapide dans le test de slalom de Motor Trend? Désolé de te décevoir, mais ta chère Porsche 911 Turbo n'aurait aucune chance dans un duel d'accélération! »
J'ai fait de la Dodge Viper une obsession que seul un gamin de 14 ans peut comprendre. En distribuant mes journaux le matin, je rêvais à la couleur que je choisirais et je me disais à quel point mes amis d'école n'en reviendraient pas s'ils me voyaient dedans. Pendant plusieurs années, j'ai acheté presque tous les magazines sur lesquels la Viper apparaissait. Quand personne ne me regardait, je m'amusais à imiter le grondement du V10 en me fiant à ce que j'avais entendu à la télé.
Cet été, j'ai décidé que l'attente avait assez duré. Tous mes amis qui n'ont pas encore d'enfants se sont acheté des motoneiges, des motos, des VTT ou des motomarines. Ils m'ont tous supplié d'en faire autant pour que je participe à leurs folles randonnées. Or, mon budget ne me permet d'avoir qu'un seul jouet dans ma cour... et j'en ai choisi un qui possède 4 roues, 2 bandes décoratives et un retentissant V10 de 8,0 L sous le capot.
J'ai commencé à magasiner pour une Dodge Viper GTS 1999 ou plus récente sur Internet et j'ai vite éliminé les exemplaires trop modifiés, affichés à un prix dérisoire ou dont l'annonce contenait des fautes. Je disposais de 40 000 $ (en incluant les taxes et l'échange de ma Toyota MR2 GTS 1993), donc je ne pouvais pas mettre la main sur une Viper ayant passé toutes ses nuits au chaud dans un garage et parcouru à peine 10 000 kilomètres.
Puis, un jour, je suis tombé sur une Viper GTS 2000 noire avec des bandes blanches, 90 000 kilomètres au compteur et un prix qui me convenait. En superbe condition, dois-je ajouter. Malheureusement, elle se trouvait en Nouvelle-Écosse, à 2 jours de route de Sudbury, où je demeure.
J'ai téléphoné au concessionnaire, Carson Exports, et on m'a vite envoyé par courriel une foule de photos, des informations détaillées et le rapport Carfax (40 $ de plus dans mes poches!). Quand on envisage de dépenser autant d'argent sur une voiture qui se trouve très loin de chez nous, avoir un bon vendeur inspire grandement confiance. Je suis bien heureux d'être tombé sur Carson Exports!
Le directeur des ventes, Ken Eastman, a trouvé une réponse à chacune de mes questions en moins de 30 secondes. À la suite d'une inspection chez un concessionnaire Dodge local, il a ordonné la pose d'un nouveau radiateur, d'une nouvelle crémaillère et de pneus flambant neufs. C'est moi qui ai payé pour ladite inspection de même que pour le test de compression (juste pour être sûr), mais Eastman et son équipe se sont chargés d'apporter la Viper et de la ramener non pas une, mais bien 2 fois. Ils ont même défrayé les coûts d'expédition (environ 800 $!) de Dartmouth à Toronto!
Après la prise de possession, j'ai conduit ma Dodge Viper GTS 2000 tous les jours pendant 2 mois – au gym, à l'épicerie, au resto, sur l'autoroute et même sur un circuit. L'ancien propriétaire s'en était régulièrement servi, alors je comptais bien en faire de même! Ceci m'a permis d'apprendre beaucoup de nouvelles choses à propos de mon bolide de rêve. Idem pour mes parents et amis.
La Viper ne s'adresse pas à n'importe qui. Elle n'est pas facile à conduire, exaspère par son côté peu pratique et son manque de visibilité, consomme énormément d'essence (plus de 22 L/100 km en ville, dans mon cas) et exige beaucoup de compromis. Malgré tout, je l'adore!