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Essai: Saturn Sky 2007

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Rob Rothwell
Rencontre entre le roadster classique et la voiture moderne
Rencontre entre le roadster classique et la voiture moderne

Le dernier-né de la famille de véhicules Saturn est un véritable roadster décapotable dont le look seul peut suffire à conquérir le coeur d'un
(Photo: Rob Rothwell)
passionné de voitures sport. En dessinant la Sky, Saturn a fait passer l'utopie du design de la jolie Pontiac Solstice à un niveau supérieur. D'ailleurs, le fait qu'un roadster américain soit aussi attrayant est contraire à toutes les leçons que nous avons apprises du monde automobile. Le manque de prestige de sa marque n'enlève rien à sa personnalité sportive. En plus d'affûter les lignes et d'ajouter une touche d'agressivité au physique de la Solstice, Saturn en a profité pour rehausser le cachet à l'intérieur. Le résultat est un bolide qui est visuellement plus excitant que le roadster de Pontiac. C'est peut-être justement ce look à couper le souffle qui me donne l'impression que la Sky se conduit mieux que la Solstice que j'ai essayée il y a plusieurs mois. Toutefois, à 31 665 $, la Sky canadienne coûte environ 5000 $ de plus que la Solstice.

La Sky est alimentée par un moteur à quatre cylindres de 2,4 litres équipé d'un double arbre à cames en tête et d'un système de calage variable des
(Photo: Rob Rothwell)
soupapes. Sa puissance s'élève à 177 chevaux et son couple, à 166 lb-pi. Ce rendement est suffisant pour procurer d'agréables promenades à l'air libre sur les routes de campagne mais non pour faire couler l'adrénaline à flot dans une bretelle d'autoroute. Malgré sa décevante performance en ligne droite, la Sky comble les sens - en particulier l'ouie - grâce à un son d'échappement vibrant qui laisse croire qu'une bête se cache sous le capot. Si vous voulez vraiment vous exciter le poil des jambes en accélérant, optez plutôt pour la version haute performance Red Line de 260 chevaux et de 260 lb-pi de couple. Quelle que soit la version que vous choisissez, la puissance est transmise aux roues arrière via une boîte manuelle à 5 vitesses ou, en option, une automatique à 5 vitesses. À ma grande satisfaction, mon modèle d'essai était équipé de la manuelle.
 
Comme les roadsters d'antan, la position de conduite dans la Sky est basse et reculée. Par conséquent, on a la sensation de conduire la voiture en étant assis juste devant l'essieu arrière, d'autant plus que le
(Photo: Rob Rothwell)
capot qui se dresse à l'avant est allongé. Il n'y a que dans les roadsters biplaces que je me sente ainsi - l'effet est inspirant sur les routes sinueuses. En plus de bien envelopper le conducteur, l'habitacle de la Sky est plus raffiné que celui de la Solstice. Les garnitures de couleur noire et les accents chromés accentuent l'élégance de ce qui serait autrement un «salon d'hommes d'affaires» - si vous voyez ce que je veux dire. Le cuir noir de mon modèle d'essai était joliment mis en contraste avec des coutures blanches sur les sièges. Ces derniers maintiennent le corps en position ferme dans les virages et ils procurent un bon confort pendant les longues sorties. Les conducteurs de grande taille trouveront probablement que l'espace pour les jambes est limité. Celui pour la tête (quand la capote est relevée, bien sûr) est abondant par rapport aux autres concurrentes.

Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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