La Toyota Camry Hybride n'aime pas l'hiver
Je n'ai pas réussi. En deux semaines, je n'ai pas réussi à vider le réservoir d'essence de la Toyota Camry Hybride.
Certes, les flocons de neige tombés sur les Laurentides au début décembre ont forcé la voiture à tranquillement seoir dans son stationnement. Avec ses pneus quatre saisons (P215/60R16), « ma » Cambry Hybride n'était absolument pas équipée pour l'hiver... De surcroît, son système d'antipatinage ne peut être désactivé d'une commande au tableau de bord. Résultat : en montée enneigée et glacée, le dispositif s'amuse à couper ce « momentum » du moteur dont on a tant besoin.
Du 7,6L aux 100km
Cela dit, j'ai quand même pu rouler à bord de la Camry Hybride pendant 780 kilomètres, tant en ville que sur autoroute. Consommation totale en
carburant : 59,3 litres. J'aurais pu rouler pendant une autre soixantaine de kilomètres et en arriver à la panne sèche, mais le résultat serait demeuré le même : j'ai fait du 7,6L au 100km.
Vrai, c'est deux litres de plus que ce que promet Toyota (5,7L/100km). Mais encore là, il faut pointer l'hiver du doigt comme grand responsable : n'eut été de ces petits matins frisquets où la Camry a demandé une bonne grosse demi-heure avant de se réchauffer, j'aurais obtenu une consommation d'essence encore moindre.
Décidément, l'Hybride n'aime pas l'hiver...
Silence, on roule!
En effet, par temps froid, le quatre cylindres de 2,4L n'a d'autre choix que de contribuer au démarrage. Impossible alors de rouler à basse vitesse sur
la seule puissance des kilowatts. Et à l'arrêt, le moteur à essence ne réussit pas à se taire - un peu comme si la partie électrique de la voiture avait choisi d'hiberner...
Par contre, une fois ranimé par la chaleur, l'hybride fonctionne à merveille. Aux feux de circulation ou dans les bouchons de circulation, c'est le mutisme complet dans l'habitacle - une façon bien agréable de nous rappeler que l'on fait notre part (oh, une toute petite part!) pour l'environnement.
Toujours bien réchauffée, la Camry Hybride accepte de rouler jusqu'à 30km/h sans participation aucune du moteur quatre cylindres. Du coup, la conduite en ville se transforme en un concours où l'objectif est de s'affranchir le plus longtemps possible de la motorisation à essence.
Flirter avec le frein...
Lorsque le moteur à essence se décide à reprendre du service, la transition s'effectue imperceptiblement, sans à-coup. De fait, le quatre cylindres est lui-même si discret qu'il faut tendre l'oreille pour savoir qu'il vient de se remettre en marche.
Ce moteur est disposé à développer 147 chevaux, mais le groupe électrique ajoute de quoi atteindre une puissance nette de 187 chevaux. C'est étonnamment suffisant pour propulser la berline de 1669 kg (poids à vide en ordre de marche).
Certes, l'on pourrait élaborer sur le 0-100km/h (8,9 secondes selon Toyota, 8,6 secondes selon l'Association des Journalistes automobile du Canada) mais sincèrement, l'hybride n'est pas de celles qui incitent à battre des records de vitesse. Au contraire, elle exhorte à rechercher la meilleure consommation d'essence qui soit. Voilà qui se traduit par des démarrages tout en délicatesse - et un pied qui pense davantage à flirter avec le frein que l'accélérateur...
Je n'ai pas réussi. En deux semaines, je n'ai pas réussi à vider le réservoir d'essence de la Toyota Camry Hybride.
(Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
Du 7,6L aux 100km
Cela dit, j'ai quand même pu rouler à bord de la Camry Hybride pendant 780 kilomètres, tant en ville que sur autoroute. Consommation totale en
(Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
Vrai, c'est deux litres de plus que ce que promet Toyota (5,7L/100km). Mais encore là, il faut pointer l'hiver du doigt comme grand responsable : n'eut été de ces petits matins frisquets où la Camry a demandé une bonne grosse demi-heure avant de se réchauffer, j'aurais obtenu une consommation d'essence encore moindre.
Décidément, l'Hybride n'aime pas l'hiver...
Silence, on roule!
En effet, par temps froid, le quatre cylindres de 2,4L n'a d'autre choix que de contribuer au démarrage. Impossible alors de rouler à basse vitesse sur
(Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
Par contre, une fois ranimé par la chaleur, l'hybride fonctionne à merveille. Aux feux de circulation ou dans les bouchons de circulation, c'est le mutisme complet dans l'habitacle - une façon bien agréable de nous rappeler que l'on fait notre part (oh, une toute petite part!) pour l'environnement.
Toujours bien réchauffée, la Camry Hybride accepte de rouler jusqu'à 30km/h sans participation aucune du moteur quatre cylindres. Du coup, la conduite en ville se transforme en un concours où l'objectif est de s'affranchir le plus longtemps possible de la motorisation à essence.
Flirter avec le frein...
Lorsque le moteur à essence se décide à reprendre du service, la transition s'effectue imperceptiblement, sans à-coup. De fait, le quatre cylindres est lui-même si discret qu'il faut tendre l'oreille pour savoir qu'il vient de se remettre en marche.
(Photo: Michel Deslauriers, Auto123.com) |
Certes, l'on pourrait élaborer sur le 0-100km/h (8,9 secondes selon Toyota, 8,6 secondes selon l'Association des Journalistes automobile du Canada) mais sincèrement, l'hybride n'est pas de celles qui incitent à battre des records de vitesse. Au contraire, elle exhorte à rechercher la meilleure consommation d'essence qui soit. Voilà qui se traduit par des démarrages tout en délicatesse - et un pied qui pense davantage à flirter avec le frein que l'accélérateur...