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Fusion PSA-FCA : aucune marque ne serait sacrifiée

| Photo : FCA / PSA
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Daniel Rufiange
Au total, 13 marques formeraient le nouveau groupe PSA-FCA

L’encre n’est pas encore séchée sur le document d’entente entre les groupes FCA (Fiat Chrysler Automobiles) et PSA (Peugeot Société Anonyme), mais déjà, on apprend qu’aucune marque des deux groupes ne serait sacrifiée. 

C’est du moins ce qu’a confié le futur grand patron (anticipé) du groupe fusionné, Carlos Tavares, lors d’une apparition à la télévision française. Essentiellement, il a mentionné que bien gérer toutes les marques faisait partie du défi qui attendait tout le monde afin que chaque marché soit bien couvert et bien représenté. 

« Je vois que toutes ces marques, sans exception, ont une chose en commun ; elles ont toutes une histoire fabuleuse. Nous aimons l’histoire des marques automobiles. Ça nous donne une base sur laquelle on peut planifier l’avenir. Conséquemment, aujourd’hui, si l’entente est conclue, je ne vois pas le besoin d’éliminer une marque. Chacune a sa propre histoire et ses propres forces. » 

- Carlos Tavares, groupe PSA

| Photo : FCA

Carlos Tavares a reconnu qu’une fois en place, la nouvelle entité se trouvera en possession d’un nombre significatif de bannières. On parle essentiellement des noms Jeep, Ram, Dodge, Chrysler, Opel, Vauxhaull, Peugeot, Citroën, Fiat, Alfa Romeo et Maserati.

Rappelons que la fusion est une affaire d’une cinquantaine de milliards et que l’an dernier, les ventes des deux groupes ont totalisé 8,7 millions de véhicules. Des économies d’échelles de l’ordre d’un peu plus de 4 milliards de dollars américains sont anticipées sur une base annuelle. Voilà de quoi rassurer les quelque 400 000 travailleurs, mais l’industrie étant ce qu’elle est, des éliminations de postes ne sont pas impossibles dans les années qui suivraient les débuts du nouveau groupe. 

Carlos Tavares a rappelé que l’objectif n’était pas d’éliminer des emplois, mais que du même coup, il fallait toujours chercher une façon d’augmenter la productivité et les marges de profits. « D’éventuelles coupures ne seraient pas l’affaire de PSA, mais une conséquence des pratiques à travers l’industrie. »

On parle toujours au conditionnel de ce mariage, notez-le. Avant que tout soit ratifié, il faudra se montrer patients. L’Union européenne doit donner son aval au projet, tout comme les autorités qui surveillent les monopoles, entre autres. 

Toutes les parties concernées demeurent positives, cependant, d’en arriver à une conclusion heureuse dans ce dossier.

| Photo : PSA
Daniel Rufiange
Daniel Rufiange
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 75 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 250 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque