CHATTANOOGA, Tennessee – Sise sur un site de 566 hectares servant jadis de centre d’entreposage militaire de dynamite, la nouvelle usine de Volkswagen, un investissement de 1 milliard, a ouvert ses portes le 24 mai dernier. Construites surtout pour fabriquer la toute nouvelle Passat 2012 destinée à notre continent, les installations de 38 460 mètres carrés produiront initialement 150 000 véhicules par année.
C’est peu dire que l’État du Tennessee a accueilli Volkswagen à bras ouverts! Chattagnooga a offert plus de 500 millions en mesures incitatives et lui a dédié sa propre sortie sur l’autoroute, mais on s’attend à ce que l’opération génère environ 12 millions en croissance du revenu pour l’État.
Les 1 500 postes annoncés au départ ont attiré plus de 85 000 candidats, et on prévoit la création de 9 500 emplois connexes chez les fournisseurs et équipes de soutien régionaux. Ce chiffre augmentera à mesure que l’usine s’approche de sa capacité maximale de 250 000 véhicules, plus de 2 500 personnes étant employées directement sur la chaîne de montage.
Volkswagen était tout aussi ravie de l’entente, car Chattanooga constitue un choix intéressant en matière de transport avec trois autoroutes, deux aéroports et même une voie navigable. Plus important encore, le choix de l’Amérique du Nord épargne au constructeur la fluctuation du taux de change USD-EUR et les frais exigés sur les biens importés.
Le marché américain joue un rôle important dans les plans de Volkswagen, qui compte devenir le premier constructeur automobile au monde. En s’établissant sur le continent, Volkswagen peut surveiller les nouvelles tendances de près, tout en démontrant son engagement au marché nord-américain. Le constructeur espère tripler ses ventes aux États-Unis et passer de 360 000 véhicules en 2010 à un million en 2018.
La Passat fait partie intégrante de cette stratégie. Même si Volkswagen a connu un succès sans précédent avec la compacte Jetta, elle n’a pu réellement percer le marché des intermédiaires, traînant bien loin derrière les grosses pointures, soit les Toyota Camry, Honda Accord et Ford Fusion. Or, on l’a retravaillée sous tous les angles pour s’adapter au marché nord-américain : elle est plus grosse, plus économique, moins chère et aménagée de façon à convenir mieux aux goûts des consommateurs d’ici.
Chattanooga est la première usine nord-américaine de Volkswagen depuis la malheureuse aventure en Pennsylvanie de 1978 à 1988, qui a produit l’exécrable Rabbit américanisée, dont on se souvient surtout pour son abominable qualité de construction. Pour la nouvelle usine, on a investi 40 millions uniquement en systèmes de contrôle de la qualité.
Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com |
C’est peu dire que l’État du Tennessee a accueilli Volkswagen à bras ouverts! Chattagnooga a offert plus de 500 millions en mesures incitatives et lui a dédié sa propre sortie sur l’autoroute, mais on s’attend à ce que l’opération génère environ 12 millions en croissance du revenu pour l’État.
Les 1 500 postes annoncés au départ ont attiré plus de 85 000 candidats, et on prévoit la création de 9 500 emplois connexes chez les fournisseurs et équipes de soutien régionaux. Ce chiffre augmentera à mesure que l’usine s’approche de sa capacité maximale de 250 000 véhicules, plus de 2 500 personnes étant employées directement sur la chaîne de montage.
Volkswagen était tout aussi ravie de l’entente, car Chattanooga constitue un choix intéressant en matière de transport avec trois autoroutes, deux aéroports et même une voie navigable. Plus important encore, le choix de l’Amérique du Nord épargne au constructeur la fluctuation du taux de change USD-EUR et les frais exigés sur les biens importés.
Le marché américain joue un rôle important dans les plans de Volkswagen, qui compte devenir le premier constructeur automobile au monde. En s’établissant sur le continent, Volkswagen peut surveiller les nouvelles tendances de près, tout en démontrant son engagement au marché nord-américain. Le constructeur espère tripler ses ventes aux États-Unis et passer de 360 000 véhicules en 2010 à un million en 2018.
La Passat fait partie intégrante de cette stratégie. Même si Volkswagen a connu un succès sans précédent avec la compacte Jetta, elle n’a pu réellement percer le marché des intermédiaires, traînant bien loin derrière les grosses pointures, soit les Toyota Camry, Honda Accord et Ford Fusion. Or, on l’a retravaillée sous tous les angles pour s’adapter au marché nord-américain : elle est plus grosse, plus économique, moins chère et aménagée de façon à convenir mieux aux goûts des consommateurs d’ici.
Chattanooga est la première usine nord-américaine de Volkswagen depuis la malheureuse aventure en Pennsylvanie de 1978 à 1988, qui a produit l’exécrable Rabbit américanisée, dont on se souvient surtout pour son abominable qualité de construction. Pour la nouvelle usine, on a investi 40 millions uniquement en systèmes de contrôle de la qualité.
Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com |