BOWMANVILLE, Ontario – Le technicien dans les puits me fait signe, et j’appuie sur le bouton des gaz, puis démarre le moteur. Directement derrière moi, les 170 chevaux du moteur Mazda se réveillent en furie, poussant un « bom-bom-bom » tonitruant qui fait vibrer toute la voiture.
Il faut s’asseoir dans le cockpit d’une Formule pour réaliser à quel point il est étroit. Je ne fais que 1,67 m et 57 kg, mais mes genoux et coudes accotent contre les parois métalliques du cockpit, et mes fesses touchent le plancher. Je suis arrimée au siège par un harnais à six points qui comprend des ganses autour de mes cuisses, drapée de Nomex ignifuge de la tête aux pieds.
Je dégouline déjà, et je n’ai même pas complété un seul tour de piste!
Nous suivons un cours de deux jours à l’Académie de pilotage Bridgestone, au circuit international de Mosport. C’est la première fois que l’école de pilotage invite des membres des médias à participer aux deux jours complets du cours, et à notre deuxième journée nous serons pris en main par l’étoile montante d’Indy, le jeune Canadien James Hinchcliffe.
J’ai suivi de nombreux cours de pilotage, mais aucun n’a été si intense, ni dispensé au volant d’une Formule à part entière.
La première journée commence sur les bancs d’école, où le propriétaire de l’académie, Brett Goodman, qui dégage l’énergie effervescente quasi irritante d’un conférencier motivateur, nous en présente un bref historique. Un ancien pilote chevronné, Goodman a lancé l’école commanditée par Bridgestone Canada au Shannonville Motorsports Park en 1991, avec dix F2000 Reynard achetées de Spenard-David Racing.
En 2000, Goodman, imaginant un environnement hautement technique présentant la courbe d’apprentissage la plus prononcée, mais à la fois sécuritaire, a pondu la piste construite sur mesure à son emplacement actuel. Il nous a décrit comment il a conçu la DDT, ou « Driver Development Track », sur un napperon avant d’aborder le propriétaire de Mosport, Don Panoz.
L’Académie a pris son essor, se taillant une réputation en tant que seule école de son genre à enseigner les départs de course et les manœuvres de dépassement et de produire des diplômés « prêts pour la course ». Parmi ses anciens, notons les sommités Patrick Carpentier, Ron Fellows, Alex Tagliani, Danica Patrick, Jacques Villeneuve et… James Hinchcliffe.
Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com |
Il faut s’asseoir dans le cockpit d’une Formule pour réaliser à quel point il est étroit. Je ne fais que 1,67 m et 57 kg, mais mes genoux et coudes accotent contre les parois métalliques du cockpit, et mes fesses touchent le plancher. Je suis arrimée au siège par un harnais à six points qui comprend des ganses autour de mes cuisses, drapée de Nomex ignifuge de la tête aux pieds.
Je dégouline déjà, et je n’ai même pas complété un seul tour de piste!
Nous suivons un cours de deux jours à l’Académie de pilotage Bridgestone, au circuit international de Mosport. C’est la première fois que l’école de pilotage invite des membres des médias à participer aux deux jours complets du cours, et à notre deuxième journée nous serons pris en main par l’étoile montante d’Indy, le jeune Canadien James Hinchcliffe.
J’ai suivi de nombreux cours de pilotage, mais aucun n’a été si intense, ni dispensé au volant d’une Formule à part entière.
La première journée commence sur les bancs d’école, où le propriétaire de l’académie, Brett Goodman, qui dégage l’énergie effervescente quasi irritante d’un conférencier motivateur, nous en présente un bref historique. Un ancien pilote chevronné, Goodman a lancé l’école commanditée par Bridgestone Canada au Shannonville Motorsports Park en 1991, avec dix F2000 Reynard achetées de Spenard-David Racing.
En 2000, Goodman, imaginant un environnement hautement technique présentant la courbe d’apprentissage la plus prononcée, mais à la fois sécuritaire, a pondu la piste construite sur mesure à son emplacement actuel. Il nous a décrit comment il a conçu la DDT, ou « Driver Development Track », sur un napperon avant d’aborder le propriétaire de Mosport, Don Panoz.
L’Académie a pris son essor, se taillant une réputation en tant que seule école de son genre à enseigner les départs de course et les manœuvres de dépassement et de produire des diplômés « prêts pour la course ». Parmi ses anciens, notons les sommités Patrick Carpentier, Ron Fellows, Alex Tagliani, Danica Patrick, Jacques Villeneuve et… James Hinchcliffe.
Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com |