Combien d'entre vous se considèrent comme de bons conducteurs? La grande majorité des gens répondront positivement à cette question. Cependant, avoir un permis de conduire ne veut pas dire que vous comprenez nécessairement comment votre véhicule fonctionne et comment le contrôler dans toutes les conditions. Si c'était le cas, personne n'aurait d'accident sur nos routes glacées et enneigées l'hiver!
Au cours du week-end dernier, un groupe de 12 participants incluant votre humble serviteur a eu l'opportunité d’assister à un cours de conduite hivernale donné par Mercedes-Benz au Circuit Gilles-Villeneuve. Au début de la journée, une dame d'un certain âge est arrivée au bras de son mari en clamant haut et fort qu'elle avait une peur bleue de conduire l'hiver et que participer à cette journée l'effrayait au plus haut point.
Après des explications théoriques couvrant les principes d'une bonne position de conduite, la vision, le sous-virage, le survirage et le rôle de technologies comme les freins ABS et le contrôle électronique de la stabilité (ESP), cette dame s'est retrouvée au volant d'une puissante C63 AMG sur un lac artificiel gelé recouvert de 10 centimètres de neige. Difficile d'avoir pire comme conditions pour conduire un tel bolide!
En entendant le ronronnement du moteur, on a vu ses yeux devenir gros comme des pièces de 25 sous et ses mains se crisper sur le volant. Ce comportement empreint de nervosité s'est transposé dès les premiers exercices, où elle a éprouvé des difficultés majeures à manœuvrer non seulement la C63 mais d'autres types de véhicules. Elle devait se dire que sa journée serait longue...
Les instructeurs ont alors pris les choses en main. À l'aide d'exercices de freinage, de slaloms entre des cônes, d'évitement d'obstacles et de dérapage contrôlé et de judicieux conseils, elle a pu apprivoiser tous les véhicules et surtout sa peur de conduire l'hiver.
À la fin de la journée, de nouveau au volant de la C63 AMG, elle effectuait des cercles en dérapant comme le ferait la mère de Ken Block. Encore plus épatant, elle prenait plaisir à le faire et a semé la bonne humeur avec son rire contagieux. La principale intéressée se disait dorénavant apte à affronter les routes de son patelin, situé dans les montagnes des Laurentides en parfait contrôle et en toute sérénité.
Outre son remarquable exemple de réussite personnelle, cette femme a su prouver qu'un cours de conduite hivernale devient un atout majeur lorsque vient le temps de prendre le volant l'hiver, avec des conditions météo pas souvent optimales.
Elle démontre aussi qu'un cours de conduite classique couvre les bases d'un bon comportement sur la route, mais pas toujours les technologies, la physique et les techniques pour maîtriser son automobile pour sa propre sécurité et celle des autres.
Maintenant, combien de gens comme cette femme s’engagent sur la route sans ces connaissances essentielles? À l'opposé, combien se croient de grands pilotes des neiges alors que ce n'est pas nécessairement le cas?
Une telle expérience ne fait que lancer un débat à savoir si on devrait rendre obligatoires les cours de conduite hivernale. À une époque où nos gouvernements cherchent à constamment améliorer le bilan routier et notre sécurité, une telle formation semble la solution idéale pour tous.
Mercedes-Benz a mis sur pied son Académie de conduite pour permettre aux conducteurs vivant partout au Canada de s'inscrire à différentes formations, dont le cours de conduite hivernale offert sous la tutelle de Driving Unlimited. Leurs instructeurs, parmi les plus qualifiés de l'industrie donnent aussi des cours d'été, en plus d'une journée complète sur la piste servant à maîtriser les bases de la conduite de performance.
Photo: Mercedes-Benz |
Au cours du week-end dernier, un groupe de 12 participants incluant votre humble serviteur a eu l'opportunité d’assister à un cours de conduite hivernale donné par Mercedes-Benz au Circuit Gilles-Villeneuve. Au début de la journée, une dame d'un certain âge est arrivée au bras de son mari en clamant haut et fort qu'elle avait une peur bleue de conduire l'hiver et que participer à cette journée l'effrayait au plus haut point.
Après des explications théoriques couvrant les principes d'une bonne position de conduite, la vision, le sous-virage, le survirage et le rôle de technologies comme les freins ABS et le contrôle électronique de la stabilité (ESP), cette dame s'est retrouvée au volant d'une puissante C63 AMG sur un lac artificiel gelé recouvert de 10 centimètres de neige. Difficile d'avoir pire comme conditions pour conduire un tel bolide!
En entendant le ronronnement du moteur, on a vu ses yeux devenir gros comme des pièces de 25 sous et ses mains se crisper sur le volant. Ce comportement empreint de nervosité s'est transposé dès les premiers exercices, où elle a éprouvé des difficultés majeures à manœuvrer non seulement la C63 mais d'autres types de véhicules. Elle devait se dire que sa journée serait longue...
Les instructeurs ont alors pris les choses en main. À l'aide d'exercices de freinage, de slaloms entre des cônes, d'évitement d'obstacles et de dérapage contrôlé et de judicieux conseils, elle a pu apprivoiser tous les véhicules et surtout sa peur de conduire l'hiver.
À la fin de la journée, de nouveau au volant de la C63 AMG, elle effectuait des cercles en dérapant comme le ferait la mère de Ken Block. Encore plus épatant, elle prenait plaisir à le faire et a semé la bonne humeur avec son rire contagieux. La principale intéressée se disait dorénavant apte à affronter les routes de son patelin, situé dans les montagnes des Laurentides en parfait contrôle et en toute sérénité.
Outre son remarquable exemple de réussite personnelle, cette femme a su prouver qu'un cours de conduite hivernale devient un atout majeur lorsque vient le temps de prendre le volant l'hiver, avec des conditions météo pas souvent optimales.
Elle démontre aussi qu'un cours de conduite classique couvre les bases d'un bon comportement sur la route, mais pas toujours les technologies, la physique et les techniques pour maîtriser son automobile pour sa propre sécurité et celle des autres.
Maintenant, combien de gens comme cette femme s’engagent sur la route sans ces connaissances essentielles? À l'opposé, combien se croient de grands pilotes des neiges alors que ce n'est pas nécessairement le cas?
Une telle expérience ne fait que lancer un débat à savoir si on devrait rendre obligatoires les cours de conduite hivernale. À une époque où nos gouvernements cherchent à constamment améliorer le bilan routier et notre sécurité, une telle formation semble la solution idéale pour tous.
Mercedes-Benz a mis sur pied son Académie de conduite pour permettre aux conducteurs vivant partout au Canada de s'inscrire à différentes formations, dont le cours de conduite hivernale offert sous la tutelle de Driving Unlimited. Leurs instructeurs, parmi les plus qualifiés de l'industrie donnent aussi des cours d'été, en plus d'une journée complète sur la piste servant à maîtriser les bases de la conduite de performance.
Photo: Mercedes-Benz |