DÉTROIT, Michigan – Comme un bout de gazon qui perce le manteau gris de l'hiver, un brin d'optimisme est venu éclairer l'édition 2013 du Salon de l'auto de Détroit.
Depuis la crise économique de 2009, l'événement avait perdu sa place au sommet du calendrier des salons de l'auto. La morosité et l'hostilité y régnaient, autant du côté des constructeurs automobiles que des journalistes.
Depuis ce temps, Détroit essaie de se réinventer en faisant la promotion des arts et du renouveau urbain (les glorieux manoirs dans Brush Park l'illustrent bien), ce qui nous aide à redécouvrir et à apprécier une fois de plus la Ville de l'automobile.
Cette année, l'énergie et l’optimisme étaient palpables dans les différents pavillons. La frénésie suscitée par la venue de la Chevrolet Corvette 2014 (C7) a atteint un niveau surréaliste et ne s'est pas estompée pendant toute la durée de l'événement. Étant donné la horde qui l'entourait, nous avons eu beaucoup de difficulté à croquer des images.
Ford a presque rempli le stade Joe Louis avec ses lancements. Je dirais que 90 % des 5 212 représentants des médias sur place à Détroit voulaient assister au lancement de la gamme Transit Connect et du prototype de camionnette Atlas.
Les prix de la voiture et du camion de l'année 2013 en Amérique du Nord ont été décernés respectivement à la Cadillac ATS et à la Ram 1500 – deux modèles américains.
Le Salon de l'auto de Détroit a longtemps servi de référence et de baromètre de la vitalité de l'industrie automobile. « C'est clair que l'industrie est de retour et que les manufacturiers gardent leurs meilleurs produits pour Détroit, a affirmé le président du Salon, Jim Seavitt. En marchant d'une section à l'autre, on sent tout de suite une confiance renouvelée dans la santé de l'industrie. »
Ce sentiment s'est propagé parmi l'ensemble des journalistes. Fini le cynisme, adieu le désintérêt : j'ai vu de nombreux sourires, des accolades sincères et une fébrilité authentique envers la majorité des véhicules dévoilés. Neuf des 59 lancements à Détroit constituaient une première nord-américaine.
Bref, après quelques années sur le respirateur artificiel, l'industrie automobile récupère solidement et affiche de beaux signes vitaux. Les dirigeants n'ont pas hésité à parler de leurs chiffres de vente depuis la récession et plusieurs ont même fait état de records.
L’excitation entourant la nouvelle Corvette ainsi que des marques exotiques comme Maserati et Bentley, de même que les oh! et les ah! incessants devant l'intérieur de l'Acura NSX sont des preuves que le public rêve une fois de plus aux voitures de luxe, durement touchées par la crise.
Bien contente de te revoir, Détroit!
Depuis la crise économique de 2009, l'événement avait perdu sa place au sommet du calendrier des salons de l'auto. La morosité et l'hostilité y régnaient, autant du côté des constructeurs automobiles que des journalistes.
Depuis ce temps, Détroit essaie de se réinventer en faisant la promotion des arts et du renouveau urbain (les glorieux manoirs dans Brush Park l'illustrent bien), ce qui nous aide à redécouvrir et à apprécier une fois de plus la Ville de l'automobile.
Cette année, l'énergie et l’optimisme étaient palpables dans les différents pavillons. La frénésie suscitée par la venue de la Chevrolet Corvette 2014 (C7) a atteint un niveau surréaliste et ne s'est pas estompée pendant toute la durée de l'événement. Étant donné la horde qui l'entourait, nous avons eu beaucoup de difficulté à croquer des images.
Photo: Nathan Leach-Proffer/Auto123.TV |
Ford a presque rempli le stade Joe Louis avec ses lancements. Je dirais que 90 % des 5 212 représentants des médias sur place à Détroit voulaient assister au lancement de la gamme Transit Connect et du prototype de camionnette Atlas.
Les prix de la voiture et du camion de l'année 2013 en Amérique du Nord ont été décernés respectivement à la Cadillac ATS et à la Ram 1500 – deux modèles américains.
Le Salon de l'auto de Détroit a longtemps servi de référence et de baromètre de la vitalité de l'industrie automobile. « C'est clair que l'industrie est de retour et que les manufacturiers gardent leurs meilleurs produits pour Détroit, a affirmé le président du Salon, Jim Seavitt. En marchant d'une section à l'autre, on sent tout de suite une confiance renouvelée dans la santé de l'industrie. »
Ce sentiment s'est propagé parmi l'ensemble des journalistes. Fini le cynisme, adieu le désintérêt : j'ai vu de nombreux sourires, des accolades sincères et une fébrilité authentique envers la majorité des véhicules dévoilés. Neuf des 59 lancements à Détroit constituaient une première nord-américaine.
Bref, après quelques années sur le respirateur artificiel, l'industrie automobile récupère solidement et affiche de beaux signes vitaux. Les dirigeants n'ont pas hésité à parler de leurs chiffres de vente depuis la récession et plusieurs ont même fait état de records.
L’excitation entourant la nouvelle Corvette ainsi que des marques exotiques comme Maserati et Bentley, de même que les oh! et les ah! incessants devant l'intérieur de l'Acura NSX sont des preuves que le public rêve une fois de plus aux voitures de luxe, durement touchées par la crise.
Bien contente de te revoir, Détroit!