Lorsque j’ai été contactée par mon ancienne école secondaire pour aller parler du métier de journaliste aux élèves des niveaux 10, 11 et 12 lors d’une journée carrière, je suis restée sans voix. Je suis écrivaine et réviseure, pas un modèle pour la jeunesse. Qu’est-ce que je pourrais bien apprendre à ces élèves?
J’ai tout de même accepté et c’est au volant d’une Jetta TDI 2013 de Volkswagen, mon véhicule d’essai, que j’ai parcouru près de 200 km pour me rendre à mon alma mater.
La Jetta et moi avons sillonné en harmonie l’autoroute sinueuse bordée, à perte de vue, de feuillus qui avaient revêtu leurs robes automnales. Pendant que je me remémorais mes souvenirs de Stanstead (les uniformes, le pensionnat, la cloche de la récré, le vaste campus, la cafétéria); la Jetta, au réservoir bien rempli, se chargeait de me garder bien ancrée dans le présent et ponctuelle.
À peine deux heures de route et j’arrivais à Stanstead avec ma Jetta TDI. Après avoir fait quelques détours pour revoir la maison où mes grands-parents ont vécu pendant près de trois décennies et où j’ai passé de nombreux étés et Noël, puis la vieille maison où j’ai habité pendant deux ans avant que nous déménagions en ville, je me suis dirigée vers le collège.
La traversée de cette petite ville au volant de la Jetta TDI a pris une valeur symbolique. Je me remémorais mon passé et les bases qui m’ont permis de devenir la personne que je suis. Le temps passé à Stanstead et au collège représente les racines sur lesquelles s’est édifiée ma personnalité actuelle. J’éprouvais la satisfaction de revisiter le passé dans une voiture aussi stable, fiable et inébranlable que celui-ci.
En discutant avec d’autres invités de la journée carrière, j’ai commencé à me sentir bien « petite » parmi les ingénieurs, les pilotes de chasse, les agents de la GRC et les scientifiques. Je n’étais après tout qu’une humble écrivaine sans accessoires, (l’agent de la GRC avait un pistolet, l’ingénieur portait un casque et des jalons) ni uniforme, (le pilote de chasse avait revêtu son casque et tout son attirail) qui n’arborait que quelques cartes professionnelles et un portable.
Et pourtant, les élèves à qui je me suis adressée se sont montrés attentifs. Leurs questions ont porté sur l’évolution du journalisme, sur la façon de se démarquer et de réussir en tant qu’écrivain dans un monde où presque n’importe qui peut écrire.
Au cours d’une de mes trois séances, j’ai mentionné à quel point il est important d’aimer son travail, quel qu’il soit, pour arriver à bien l’accomplir. En plus d’être une passionnée de l’automobile, j’adore écrire et je sors du lit avec entrain chaque matin lorsque mon réveil sonne parce que je veux aller au travail.
Cet enthousiasme m’a valu une ovation de la part de quelques étudiants, ce qui, je dois l’admettre, m’a fait rougir.
En retournant à ma Jetta TDI à la fin de la soirée, je suis restée pendant un moment à contempler le véhicule couleur moka, ruisselant sous la pluie d’automne, garé sous un érable rouge vif. J’étais fière de mon parcours.
La Jetta TDI de VW fait partie de ces voitures qui passent inaperçues sur la route, mais elle occupe une place importante dans l’industrie automobile. Elle n’est pas dotée d’une tonne d’accessoires ou de bidules (du moins, rien qui saute aux yeux). C’est un de ces véhicules qui peut changer la donne de manière subtile. Elle est inébranlable, bien construite et elle connaît sa place dans l’industrie. Elle ne cherche pas à épater la galerie. Et malgré les changements constants dans l’industrie automobile, elle étale fièrement ses convictions en tant qu’experte dans son domaine.
Je croyais que ce petit voyage à Stanstead serait monotone et peut-être même un peu gênant, mais il s’est montré enrichissant à plus d’un égard. Parfois, il faut vraiment se tourner vers le passé afin de tracer la voie de l’avenir.
J’ai tout de même accepté et c’est au volant d’une Jetta TDI 2013 de Volkswagen, mon véhicule d’essai, que j’ai parcouru près de 200 km pour me rendre à mon alma mater.
La Jetta et moi avons sillonné en harmonie l’autoroute sinueuse bordée, à perte de vue, de feuillus qui avaient revêtu leurs robes automnales. Pendant que je me remémorais mes souvenirs de Stanstead (les uniformes, le pensionnat, la cloche de la récré, le vaste campus, la cafétéria); la Jetta, au réservoir bien rempli, se chargeait de me garder bien ancrée dans le présent et ponctuelle.
À peine deux heures de route et j’arrivais à Stanstead avec ma Jetta TDI. Après avoir fait quelques détours pour revoir la maison où mes grands-parents ont vécu pendant près de trois décennies et où j’ai passé de nombreux étés et Noël, puis la vieille maison où j’ai habité pendant deux ans avant que nous déménagions en ville, je me suis dirigée vers le collège.
Photo: Miranda Lightstone |
La traversée de cette petite ville au volant de la Jetta TDI a pris une valeur symbolique. Je me remémorais mon passé et les bases qui m’ont permis de devenir la personne que je suis. Le temps passé à Stanstead et au collège représente les racines sur lesquelles s’est édifiée ma personnalité actuelle. J’éprouvais la satisfaction de revisiter le passé dans une voiture aussi stable, fiable et inébranlable que celui-ci.
En discutant avec d’autres invités de la journée carrière, j’ai commencé à me sentir bien « petite » parmi les ingénieurs, les pilotes de chasse, les agents de la GRC et les scientifiques. Je n’étais après tout qu’une humble écrivaine sans accessoires, (l’agent de la GRC avait un pistolet, l’ingénieur portait un casque et des jalons) ni uniforme, (le pilote de chasse avait revêtu son casque et tout son attirail) qui n’arborait que quelques cartes professionnelles et un portable.
Et pourtant, les élèves à qui je me suis adressée se sont montrés attentifs. Leurs questions ont porté sur l’évolution du journalisme, sur la façon de se démarquer et de réussir en tant qu’écrivain dans un monde où presque n’importe qui peut écrire.
Au cours d’une de mes trois séances, j’ai mentionné à quel point il est important d’aimer son travail, quel qu’il soit, pour arriver à bien l’accomplir. En plus d’être une passionnée de l’automobile, j’adore écrire et je sors du lit avec entrain chaque matin lorsque mon réveil sonne parce que je veux aller au travail.
Cet enthousiasme m’a valu une ovation de la part de quelques étudiants, ce qui, je dois l’admettre, m’a fait rougir.
En retournant à ma Jetta TDI à la fin de la soirée, je suis restée pendant un moment à contempler le véhicule couleur moka, ruisselant sous la pluie d’automne, garé sous un érable rouge vif. J’étais fière de mon parcours.
La Jetta TDI de VW fait partie de ces voitures qui passent inaperçues sur la route, mais elle occupe une place importante dans l’industrie automobile. Elle n’est pas dotée d’une tonne d’accessoires ou de bidules (du moins, rien qui saute aux yeux). C’est un de ces véhicules qui peut changer la donne de manière subtile. Elle est inébranlable, bien construite et elle connaît sa place dans l’industrie. Elle ne cherche pas à épater la galerie. Et malgré les changements constants dans l’industrie automobile, elle étale fièrement ses convictions en tant qu’experte dans son domaine.
Je croyais que ce petit voyage à Stanstead serait monotone et peut-être même un peu gênant, mais il s’est montré enrichissant à plus d’un égard. Parfois, il faut vraiment se tourner vers le passé afin de tracer la voie de l’avenir.