Absent du marché nord-américain depuis 1991, le groupe PSA, qui inclut les marques Peugeot et Citroën, a déclaré récemment qu’elle compte rétablir une présence de ce côté de l’Atlantique. Aujourd’hui, un haut dirigeant du groupe a déclaré en entrevue avec le site Automotive News Europe que la compagnie étudie la possibilité de s’établir dans une de quatre provinces, dont le Québec ou l’Ontario, ou encore dans un de 15 états américains qui seraient dans sa mire.
Outre les deux provinces du Canada centrale, les candidats identifiés par Larry Dominique, PDG de PSA Group North America, seraient l’Alberta et la Colombie-Britannique. Les états nommés sont les suivants : Californie, Texas, Floride, New York, Massachusetts, Nouveau Hampshire, New Jersey, Maryland, Virginie, Géorgie, Caroline du nord, Illinois, Washington, Arizona et un 15e état qui n’a pas été nommé (le Michigan, par hasard?).
La compagnie compte commercialiser des véhicules de ses marques ici à partir de 2026.
Larry Dominique précise qu’un élément clé de la stratégie de PSA serait d’agrandir son service d’auto-partage, Free2Move, déjà mis en place dans la ville de Seattle, et ce depuis 2017. Au début, PSA compte fournir les véhicules nécessaires pour le fonctionnement de ce service en les louant d’un compétiteur, mais on peut imaginer qu’à long terme, la compagnie considère qu’elle doit inévitablement rétablir une présence sur le continent afin de fournir son service Free2Move aves ses propres véhicules.
Bien sûr, on est loin d’un fait accompli dans ce dossier, car l’éléphant qui rôde dans la pièce est la question des tarifs sur les véhicules et/ou les pièces automobiles qui pourraient être mis en place par le gouvernement américain. Le PDG Larry Dominique concède que ces tarifs pourraient influencer à quel rythme les voitures du groupe fassent leur apparition sur le marché américain, et à quel prix elles se vendraient.
Ce facteur pourrait-il jouer en la faveur des quatre provinces canadiennes qui sont en lice? On verra bien…