Comme pour la majorité des amateurs automobiles de mon entourage, les dernières années ont suscité chez moi un malaise grandissant quant à l’avenir de notre industrie, tempéré par l’acceptation de l’inévitable. En tant que personne qui raffole des sensations fortes que procure une voiture véloce sur une route sinueuse, mais dont le coeur brise devant nombre d’espèces en voie rapide d’extinction, je sais que le temps est venu de mettre fin à notre vorace consommation de combustibles fossiles et aux conséquences dévastatrices de leurs émissions.
Mais j’ai tellement de misère à éprouver quelque enthousiasme que ce soit pour l’une ou l’autre des solutions hybrides actuelles sur le plan émotif. J’ai certes conduit des véhicules dont les technologies impressionnantes réalisent admirablement bien leurs ambitions de faible consommation mariée à des émissions négligeables… mais leur souvenir ne me fait pas vibrer de joie. Et pour moi, les conducteurs pieux et moralisateurs de « voitures vertes » s’apparentent à un doigt accusateur pointé à la complaisance de ceux qui aiment toujours l’automobile, complaisance responsable de la dilapidation des ressources.
Ironiquement, la récompense ultime pour l’amateur bien nanti est justement la voiture sport la plus écologique sur le marché aujourd’hui.
Tesla, le constructeur dont la propre lutte contre l’extinction a fait les manchettes au même titre que sa révolutionnaire sportive électrique, vient de lancer la Tesla 2.5 Roadster. Se déclinant en modèles roadster de base (125 000 $) et roadster sport (147 000 $) et proposant une foule d’options, la nouvelle Roadster bondit de 0 à 100 km/h en 3,7 courtes secondes (version sport).
Alors que son groupe motopropulseur demeure essentiellement inchangé, sa carrosserie a été redessinée. L’insonorisation a été considérablement améliorée, et la voiture profite d’affinements électroniques intérieurs ainsi que d’une suspension à 10 réglages optionnelle.
Animée uniquement par un moteur électrique de 32 kilos de la taille d’un melon d’eau qui crache 288 ch et 295 pi-lb de couple par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses à rapport unique, la Roadster ne produit aucune émission… car elle n’a pas de tuyau d’échappement!
Mon modèle d’essai, une Sport toute garnie drapée d’une robe blanc arctique, affichait une étiquette de 175 000 $. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
Mais j’ai tellement de misère à éprouver quelque enthousiasme que ce soit pour l’une ou l’autre des solutions hybrides actuelles sur le plan émotif. J’ai certes conduit des véhicules dont les technologies impressionnantes réalisent admirablement bien leurs ambitions de faible consommation mariée à des émissions négligeables… mais leur souvenir ne me fait pas vibrer de joie. Et pour moi, les conducteurs pieux et moralisateurs de « voitures vertes » s’apparentent à un doigt accusateur pointé à la complaisance de ceux qui aiment toujours l’automobile, complaisance responsable de la dilapidation des ressources.
Ironiquement, la récompense ultime pour l’amateur bien nanti est justement la voiture sport la plus écologique sur le marché aujourd’hui.
Tesla, le constructeur dont la propre lutte contre l’extinction a fait les manchettes au même titre que sa révolutionnaire sportive électrique, vient de lancer la Tesla 2.5 Roadster. Se déclinant en modèles roadster de base (125 000 $) et roadster sport (147 000 $) et proposant une foule d’options, la nouvelle Roadster bondit de 0 à 100 km/h en 3,7 courtes secondes (version sport).
Alors que son groupe motopropulseur demeure essentiellement inchangé, sa carrosserie a été redessinée. L’insonorisation a été considérablement améliorée, et la voiture profite d’affinements électroniques intérieurs ainsi que d’une suspension à 10 réglages optionnelle.
Animée uniquement par un moteur électrique de 32 kilos de la taille d’un melon d’eau qui crache 288 ch et 295 pi-lb de couple par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses à rapport unique, la Roadster ne produit aucune émission… car elle n’a pas de tuyau d’échappement!
Animée uniquement par un moteur électrique de 32 kilos de la taille d’un melon d’eau qui crache 288 ch et 295 pi-lb de couple. (Photo: Tesla) |