Volkswagen a annoncé hier qu’elle réparerait 11 millions de véhicules au diesel dans la foulée du scandale de tricherie du constructeur, qui a admis la semaine dernière avoir utilisé des logiciels trompeurs pour falsifier les résultats réels des tests antipollution, selon Reuters. Le nouveau patron de Volkswagen, Matthias Müller, a déclaré qu’au cours des prochains jours, les propriétaires des véhicules concernés seront avisés que leur voiture aura besoin d’une « mise à jour » du logiciel en question, une opération qui pourrait coûter jusqu’à 6,5 milliards de dollars au constructeur. Si Volkswagen a confirmé la « mise aux normes » de ces véhicules, elle n’a toutefois pas précisé de quelle façon elle comptait y arriver.
Rappelons que la mise au jour de cette tricherie sans précédent a coûté son poste au président et chef de la direction de Volkswagen AG, Martin Winterkorn, qui a démissionné la semaine dernière et a été remplacé par Matthias Müller, ancien patron de Porsche. L’ex-PDG fait maintenant face à une kyrielle d’enquêtes en Allemagne pour des allégations de fraude. Si ces accusations s’avéraient fondées, il pourrait dire adieu à la retraite dorée de 90 millions de dollars qui l’attend… Rappelons également que l’action du constructeur a plongé en Bourse et a perdu plus du tiers de sa valeur depuis l’annonce de la tricherie la semaine dernière.
Volkswagen et Audi ont par ailleurs choisi de rendre leurs titres de Voitures vertes de l’année, reçus en 2009 dans le cas de la Jetta TDI et en 2010 pour l’Audi A3 TDI, selon l’AFP, dans des propos rapportés par La Presse. «Ces voitures avaient été choisies véhicules verts de l'année pour différentes raisons dont leurs fortes économies d'essence, la réduction des émissions de carbone (...) et la capacité à répondre aux exigences en matières d'émissions de la technologie diesel imposées par 50 États», explique Ron Cogan, le directeur deGreen Car journal et du site CarsofChange.com.