La Dodge Viper GTS de première génération est un bolide aussi excitant que frustrant dans la vie de tous les jours. Comme vous le savez peut-être, j'ai acheté un exemplaire de l'année 2000 en début d'été; depuis ce temps, j'ai appris beaucoup de choses que j'ignorais à propos de cette super voiture sport américaine.
La Viper n'est définitivement pas faite pour tout le monde. Chaque caractéristique, chaque facette qui fait capoter le mordu de chars en moi s'oppose une autre qui agit comme un drapeau rouge dans mon cerveau d'essayeur automobile.
Voici donc un résumé des bons et des moins bons côtés de posséder une Dodge Viper GTS :
Bon : Le couple. Chaque pression sur l'accélérateur permet de transférer environ 500 livres-pied aux roues arrière, propulsant la Viper à un rythme alarmant. Les rapports espacés de la boîte manuelle donnent droit à de longs sprints. Après avoir bouclé le 0-100 km/h en 4 secondes, on peut atteindre une vitesse de pointe de 310 km/h (sur piste, évidemment).
Moins bon : La puissance à tout rompre. De bons pneus assurent notre survie quand on conduit une Dodge Viper GTS 2000. Avec son poids léger et son couple prodigieux, elle peut se mettre à patiner des roues arrière sans avertir lorsqu'on accélère à fond en 1re, 2e ou 3e vitesse. Le redoutable V10 de 8,0 L ne fait pas de cadeau non plus à notre portefeuille en brûlant pas moins de 24 L/100 km en ville quand on décide de s'amuser. Il n'est pas rare de voir le réservoir d'essence se vider de moitié après seulement 150 kilomètres.
Bon : Le look. J'aime tellement regarder ma Viper que j'ai pris l'habitude de passer devant un long édifice vitré près de chez moi. Peu de voitures me font paraître aussi intimidant au volant que la Dodge Viper GTS, surtout en noir. Cette bombe attire les foules partout où elle passe et j'ai vu plusieurs gens prendre des photos avec leur cellulaire, l'admirer sous tous ses angles et m'envoyer des pouces en l'air, que ce soit au gym, chez Costco ou sur la route. D'autres baissent leurs vitres pour mieux écouter le grondement du tonnerre qui émane du moteur.
Moins bon : La silhouette radicale. Il y a un prix à payer pour un tel look d'enfer. La visibilité est médiocre et le long capot nous fait grincer les dents quand on veut se stationner. Les petites portières, orientées vers l'intérieur pour créer de plus grosses sorties d'air sur les flancs, compliquent drôlement l'accès. Enfin, les bas de caisse dissimulent les catalyseurs et les pots d'échappement, ce qui les rend parfois EXTRÊMEMENT brûlants.
Bon : Le son brut qui attire l'attention. La Dodge Viper GTS 2000 grogne au démarrage, sa marche au ralenti donne l'impression d'entendre un bolide de NASCAR, son grondement grave sur la route fait trembler les édifices voisins et ses intonations retentissantes lors des changements de rapport envoûtent les oreilles. Bref, cette voiture est bruyante et ne s'en excuse pas.
Moins bon : Le son brut qui attire l'attention. Décoller et s'évader en douceur est impossible. Même quand on laisse le moteur tourner au ralenti, on peut l'entendre à l'intérieur d'un immeuble qui se trouve à plusieurs centaines de pieds. Mes voisins me lancent souvent des regards menaçants ou exaspérés. De plus, après quelques heures sur l'autoroute, l'assaut auditif continu peut devenir fatigant.
Bon : L'habitacle de voiture sport à la fois moderne et classique. La console centrale est haute, si bien que notre coude droit repose à la même hauteur ou presque que notre torse. Le pommeau du levier de vitesses est gros comme une balle de baseball. L'instrumentation se veut simple : niveau d'essence, voltage, pression d'huile, liquide de refroidissement, régime du moteur et vitesse (l'indicateur affiche jusqu'à 360 km/h). Le décor est entièrement noir et l'absence d'accessoires aide à créer un environnement épuré qui met tout l'accent sur la conduite. On sent vraiment qu'on fait partie de la machine – une très puissante machine.
Moins bon : L'habitacle est loin d'être parfait. Les pédales se trouvent environ 5 centimètres trop à gauche. Les sièges se coulissent, mais leur dossier ne s'incline pas. Le rangement se limite à quelques pochettes avec filet ici et là. Quant à la qualité d'assemblage, je la comparerais à celle d'une Dodge Caravan de la fin des années 1990.
Bon : Une mécanique simple et solide. Le V10 de 8,0 L emploie une technologie des années 1960, incluant des culbuteurs, et se débrouille sans systèmes électroniques complexes qui rendent fous lorsqu'ils se mettent à mal fonctionner. La boîte manuelle Tremec T-56 est réputée pour sa durabilité et l'essieu arrière Dana fait également preuve d'une grande robustesse. Avec un bon entretien, le groupe motopropulseur de la Dodge Viper GTS 2000 n'occasionne aucun mal de tête.
Moins bon: Des troubles mineurs. Je pense notamment aux charnières de portes parfois récalcitrantes, aux joints d'étanchéité qui s'usent prématurément, aux légères fuites sous une pluie battante de même qu'à l'ouverture du capot qui exige 2 paires de bras.
La Viper n'est définitivement pas faite pour tout le monde. Chaque caractéristique, chaque facette qui fait capoter le mordu de chars en moi s'oppose une autre qui agit comme un drapeau rouge dans mon cerveau d'essayeur automobile.
Voici donc un résumé des bons et des moins bons côtés de posséder une Dodge Viper GTS :
Bon : Le couple. Chaque pression sur l'accélérateur permet de transférer environ 500 livres-pied aux roues arrière, propulsant la Viper à un rythme alarmant. Les rapports espacés de la boîte manuelle donnent droit à de longs sprints. Après avoir bouclé le 0-100 km/h en 4 secondes, on peut atteindre une vitesse de pointe de 310 km/h (sur piste, évidemment).
Moins bon : La puissance à tout rompre. De bons pneus assurent notre survie quand on conduit une Dodge Viper GTS 2000. Avec son poids léger et son couple prodigieux, elle peut se mettre à patiner des roues arrière sans avertir lorsqu'on accélère à fond en 1re, 2e ou 3e vitesse. Le redoutable V10 de 8,0 L ne fait pas de cadeau non plus à notre portefeuille en brûlant pas moins de 24 L/100 km en ville quand on décide de s'amuser. Il n'est pas rare de voir le réservoir d'essence se vider de moitié après seulement 150 kilomètres.
Photo: Justin Pritchard |
Bon : Le look. J'aime tellement regarder ma Viper que j'ai pris l'habitude de passer devant un long édifice vitré près de chez moi. Peu de voitures me font paraître aussi intimidant au volant que la Dodge Viper GTS, surtout en noir. Cette bombe attire les foules partout où elle passe et j'ai vu plusieurs gens prendre des photos avec leur cellulaire, l'admirer sous tous ses angles et m'envoyer des pouces en l'air, que ce soit au gym, chez Costco ou sur la route. D'autres baissent leurs vitres pour mieux écouter le grondement du tonnerre qui émane du moteur.
Moins bon : La silhouette radicale. Il y a un prix à payer pour un tel look d'enfer. La visibilité est médiocre et le long capot nous fait grincer les dents quand on veut se stationner. Les petites portières, orientées vers l'intérieur pour créer de plus grosses sorties d'air sur les flancs, compliquent drôlement l'accès. Enfin, les bas de caisse dissimulent les catalyseurs et les pots d'échappement, ce qui les rend parfois EXTRÊMEMENT brûlants.
Photo: Justin Pritchard |
Bon : Le son brut qui attire l'attention. La Dodge Viper GTS 2000 grogne au démarrage, sa marche au ralenti donne l'impression d'entendre un bolide de NASCAR, son grondement grave sur la route fait trembler les édifices voisins et ses intonations retentissantes lors des changements de rapport envoûtent les oreilles. Bref, cette voiture est bruyante et ne s'en excuse pas.
Moins bon : Le son brut qui attire l'attention. Décoller et s'évader en douceur est impossible. Même quand on laisse le moteur tourner au ralenti, on peut l'entendre à l'intérieur d'un immeuble qui se trouve à plusieurs centaines de pieds. Mes voisins me lancent souvent des regards menaçants ou exaspérés. De plus, après quelques heures sur l'autoroute, l'assaut auditif continu peut devenir fatigant.
Photo: Justin Pritchard |
Bon : L'habitacle de voiture sport à la fois moderne et classique. La console centrale est haute, si bien que notre coude droit repose à la même hauteur ou presque que notre torse. Le pommeau du levier de vitesses est gros comme une balle de baseball. L'instrumentation se veut simple : niveau d'essence, voltage, pression d'huile, liquide de refroidissement, régime du moteur et vitesse (l'indicateur affiche jusqu'à 360 km/h). Le décor est entièrement noir et l'absence d'accessoires aide à créer un environnement épuré qui met tout l'accent sur la conduite. On sent vraiment qu'on fait partie de la machine – une très puissante machine.
Moins bon : L'habitacle est loin d'être parfait. Les pédales se trouvent environ 5 centimètres trop à gauche. Les sièges se coulissent, mais leur dossier ne s'incline pas. Le rangement se limite à quelques pochettes avec filet ici et là. Quant à la qualité d'assemblage, je la comparerais à celle d'une Dodge Caravan de la fin des années 1990.
Photo: Justin Pritchard |
Bon : Une mécanique simple et solide. Le V10 de 8,0 L emploie une technologie des années 1960, incluant des culbuteurs, et se débrouille sans systèmes électroniques complexes qui rendent fous lorsqu'ils se mettent à mal fonctionner. La boîte manuelle Tremec T-56 est réputée pour sa durabilité et l'essieu arrière Dana fait également preuve d'une grande robustesse. Avec un bon entretien, le groupe motopropulseur de la Dodge Viper GTS 2000 n'occasionne aucun mal de tête.
Moins bon: Des troubles mineurs. Je pense notamment aux charnières de portes parfois récalcitrantes, aux joints d'étanchéité qui s'usent prématurément, aux légères fuites sous une pluie battante de même qu'à l'ouverture du capot qui exige 2 paires de bras.
Photo: Justin Pritchard |