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Deux textes dénonçant la dernière offre du gouvernement libéral de Jean Charest faite aux étudiants ont été publiés lundi, dans « Ultimatum », le journal de grève de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).
Le premier texte a été signé par Arnaud Theurillat-Cloutier, un étudiant en philosophie, et par Céline Hecquet, une étudiante en sociologie. Le deuxième texte est une « analyse critique » de l’offre réalisée par Éric Martin de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).
Tous les auteurs dénoncent notamment la composition du comité provisoire sur la gestion universitaire. Ils arguent que les quatre étudiants et les quatre membres du personnel universitaires ne pourront convaincre les six recteurs, les deux gens d’affaires et le représentant du gouvernement d’utiliser différemment les ressources universitaires, puisque le rapport de force serait en leur défaveur.
« Les huit membres d’associations étudiantes et d’organisations syndicales diront : “Faisons moins de publicité” et les gestionnaires répondront : “Nos universités doivent demeurer compétitives”. Nous dirons : “Faisons moins de campus satellites”; ils et elles répondront : “Nos universités doivent demeurer compétitives”. “Moins d’argent pour les cadres”; “compétitives!” et ainsi de suite pendant huit mois », ont écrit M. Theurillat-Cloutier et Mme Hecquet.
« Il sera encore plus difficile de trouver une somme suffisante pour éliminer complètement la hausse puisque l’offre du gouvernement vise à réduire uniquement les frais institutionnels des universités, ceux-ci n’équivalent pas à un montant comparable à 1778 $ », a renchéri le chercheur de l’IRIS.