J'aime mieux ton argumentation cette fois-ci ! On va peut-être trouver un semblant de terrain d'entente héhé !
1. - Pour ce qui est de la panique, si on les aurait pas fait paniquer en premier lieu en hyper médiatisant et en disant que c'était mortel pour tout le monde et en ouvrant la vaccination à tout le monde, en se fiant sur la bonne foi des gens... au moins ça a été corrigé rapidement mais le mal était fait. Les gens qui se sont fait virer de bord par la suite criait au meutre et au viol de la charte des droits.
2. - Non, je ne suis pas allé me faire vacciner, j'en avais pas besoin, je suis en pleine santé, même mon frère asthmatique n'est pas allé, je lui avais conseillé d'y aller par contre.
Selon les statistiques de Mitch, si l'on se fie aux morts seulement, les seules personnes qui en avait réellement besoin étaient les personnes à risque avec des conditions sous-jacentes. Les groupes à risques n'étaient pas toujours ciblés dans le même ordre selon les régions, c'était chaotique par exemple à Québec avec deux régions administratives séparé seulement par deux ponts et certains groupes supposément à risque ne l'étaient pas vraiment, par exemple les enfants, les femmes enceintes, les adolescents et les parents des enfants de moins de 6 mois.
Dans cette situation, avec un seul groupe cible, les gens moins en santé auraient été les seuls ciblés, ça aurait coûté beaucoup moins cher et je crois que vous auriez été vaccinés encore plus rapidement. Il n'y aurait pas eu de pénurie de vaccins durant plusieurs jours. Il aurait fallu annoncer ce vaccin comme nécessaire pour les gens avec des problèmes de santé seulement, ça aurait probablement évité la panique.
C'est vrai que si l'on se base sur les hospitalisations, alors les données changent, la vaccination doit viser plus large et je suis d'accord sur le fait que ça pourrait être rentable sur ce point. Par contre, faudrait faire la même chose avec au minimum la grippe saisonnière et je ne vois personne faire la file pour recevoir ce vaccin. De plus, selon ce critère, il faudrait quand même atteindre un taux de vaccination beaucoup plus élevé pour assurer une efficacité à long terme, sinon il va falloir recommencer à chaque année. Ça reste un échec selon moi, on a partiellement désengorger les urgences pour cette fois-ci seulement.
3. - Sur ce point, je suis malheureusement absolument d'accord avec toi... mais on aurait pu leur refiler un placebo et s'en débarasser aussi, ainsi garder les doses pour ceux qui en avaient réellement besoin... doublement positif et moins cher ! Pas beaucoup je l'avoue vu que c'est le temps du médecin qui est dispendieux mais pratique dans une situation de pénurie de doses comme on a vécu pendant plusieurs jours. Mais on entre dans l'éthique héhé !