Prends le temps de lire la page 3 "Le contexte".
http://www.juripop.org/wp-content/up...3-15030511.pdf
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Prends le temps de lire la page 3 "Le contexte".
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C'est simple. Il y a 2 sujets en un. Le premier, c'est oui ou non à la hausse des frais de scolarité. Le second, c'est la légitimité des moyens de pression. Le problème, c'est que tout le monde mélange les deux.
Actuellement, la controverse sur l'augmentation ou non des frais de scolarité a été discuté longuement et à peu près partout. Et probablement que la majorité des gens sont d'accord sur le fait que ce serait bien la gratuité scolaire mais que la société n'en a pas les moyens. Bien entendu, les associations étudiantes ne sont pas de cet avis.
Maintenant, la légitimité des moyens de pression. Personne ne peut empêcher les étudiants de manifester calmement. Personne ne peut les obliger à assister à leurs cours. Mais le coeur du débat, qui va aller devant les tribunaux, c'est le droit des associations étudiantes de décréter une grève vs la responsabilité des établissements scolaires de donner le service auquel les étudiants ont droit. Les associations étudiantes ont tellement mal agi dans toute cette grève qu'ils se sont tirés dans le pied solide. Ils ont tellement écoeuré les étudiants désirant assister à leurs cours que ces derniers sont allés devant les tribunaux et sont en voie de gagner leur cause. Ce qui pourrait interdire définitivement toute grève étudiante au Québec. Ils n'auront plus alors aucun moyen de pression contre le gouvernement autre que de crier so-so-so-solidarité... ce qui n'a jamais donné grand chose. Ah oui, c'est vrai, il leur reste un moyen. Celui de faire des propositions concrètes et détaillées de solutions aux problèmes... mais ça ne donne pas de gloire aux leaders syndicaux.
Je viens de lire quelques messages plus haut, et laissez-moi vous dire qu'il y en a qui étirent leurs études pas mal, afin de bénéficier de tous les avantages reliés à ça. Pour avoir été au cégep je sais de quoi je parle.
Si on mettait les études gratuites comme certains l'ont manifesté durant la grève de 2005, yen a en sacrament qui vont abuser du système et qui vont étirer leur études.
On a le même problème dans les autres provinces. J'ai encore des étudiants aux études qui sont dans le programme de prêts et bourses d'avant 1995!! Ils ne lâchent surement pas leurs études vu qu'ils vont devoir rembourser leurs dettes....et ils ne le seront jamais capable...
En passant, ils sont con de faire du grabuge comme actuellement!
Jours 55 !!!
Maintenant, c'est clair, c'est pas une grève, c'est un appel au boycott, ça change tout. Si le premier est un mouvement de groupe ou de masse, le second est un geste individuel et on ne peut pas forcer une autre personne à le faire. Or, c'est ce que la CLASSÉ, la FECQ et la FEUQ font au nom de la cause! C'est une entrave majeure aux libertés individuelles garanties par la sacro-sainte Charte.
Ceux qui veulent boycotter et manifester, libre à eux de le faire et c'est garanti aussi dans la Charte mais ils doivent savoir que la Charte garantit aussi la liberté de mouvement et d'éducation à ceux qui ne boycottent pas. Là, on parle d'annuler la session, ça veut dire plein de choses et ça va coûter aux étudiants pas mal plus que le 325$ de plus par année. On parle de perdre une année d'expérience dans plusieurs milliers de cas, ces milliers d'étudiants qui terminaient leurs études dans moins d'un mois.