Même l'exotisme peut faner
A son lancement en 1991, je me serais couché sur l'asphalte si cela avait été le seul moyen d'approcher une NSX tellement je la trouvais belle. Quand j'ai eu la chance inouïe d'en conduire une, je men confesse, j'ai joui. Puis les années ont passé...
Carrosserie
Elle est encore jolie. Et si peu retouchée au fil des ans: l'addition d'un panneau de toit escamotable (qui se manipule mieux à deux que seul) de même que l'abandon des phares escamotables en 2002. Les designers ont réussi du premier coup à sculpter une coque en aluminium qui transpire l'exotisme de tous ses panneaux. La copie d'une italienne, diront ses détracteurs; fortement inspirée de Ferrari, sans doute; et pourquoi pas tous les fabricants sans exception dépeçant sans cesse les modèles rivaux pour y puiser de meilleures idées. De toute façon, au cours de la dernière décennie, la NSX a imposé son style. Il est bien à lui. Le quidam peu renseigné sera seulement surpris d'apprendre que pareille merveille à quatre roues sort d'un atelier nippon, lequel ne modifiera en rien le modèle 2003 puisque la NSX fera peau neuve en 2004.
Mécanique
Un V6 en aluminium de 3,2 litres à double arbre à cames en tête et 24 soupapes parvient à cracher 290 chevaux lorsqu'il est attaché à la boîte manuelle à 6 rapports. Quand on choisit la boîte de vitesses automatique à 4 rapports SportShift (une hérésie, quant à moi), on fait chuter la puissance à 252 chevaux (et le plaisir de moitié). Dès leur naissance, ces engins ont brillé au plan de la technologie, avec le calage variable des soupapes et un système d'injection emprunté à la F1. En 2004, la NSX hébergera un V8.
A son lancement en 1991, je me serais couché sur l'asphalte si cela avait été le seul moyen d'approcher une NSX tellement je la trouvais belle. Quand j'ai eu la chance inouïe d'en conduire une, je men confesse, j'ai joui. Puis les années ont passé...
Carrosserie
Elle est encore jolie. Et si peu retouchée au fil des ans: l'addition d'un panneau de toit escamotable (qui se manipule mieux à deux que seul) de même que l'abandon des phares escamotables en 2002. Les designers ont réussi du premier coup à sculpter une coque en aluminium qui transpire l'exotisme de tous ses panneaux. La copie d'une italienne, diront ses détracteurs; fortement inspirée de Ferrari, sans doute; et pourquoi pas tous les fabricants sans exception dépeçant sans cesse les modèles rivaux pour y puiser de meilleures idées. De toute façon, au cours de la dernière décennie, la NSX a imposé son style. Il est bien à lui. Le quidam peu renseigné sera seulement surpris d'apprendre que pareille merveille à quatre roues sort d'un atelier nippon, lequel ne modifiera en rien le modèle 2003 puisque la NSX fera peau neuve en 2004.
Mécanique
Un V6 en aluminium de 3,2 litres à double arbre à cames en tête et 24 soupapes parvient à cracher 290 chevaux lorsqu'il est attaché à la boîte manuelle à 6 rapports. Quand on choisit la boîte de vitesses automatique à 4 rapports SportShift (une hérésie, quant à moi), on fait chuter la puissance à 252 chevaux (et le plaisir de moitié). Dès leur naissance, ces engins ont brillé au plan de la technologie, avec le calage variable des soupapes et un système d'injection emprunté à la F1. En 2004, la NSX hébergera un V8.