Il est ironique de voir un constructeur comme BMW promouvoir son souci de l’environnement avec l’introduction de modèles hybrides ainsi que le lancement prochain de sa division i, et qui propose néanmoins des voitures M de 560 chevaux.
Commercialiser des véhicules verts comme les BMW i3 et i8, c’est une bonne stratégie de marketing. Malgré cela, devinez quelles voitures sont les plus profitables? Certainement pas les modèles écologiques.
La division M de BMW, c’est sa sous-marque haute performance, et les Canadiens semblent l’apprécier : nous sommes un des plus gros marchés per capita pour les ventes de véhicules M. La BMW M6 Cabriolet 2012, totalement redessinée, ainsi que la sœur, la M6 Coupé et la nouvelle berline M5, sont les voitures de route les plus puissantes produites à ce jour par BMW.
Rapide et bruyante
La M6 dispose d’un V8 biturbo de 4,4 L qui génère 560 chevaux ainsi qu’un couple de 500 lb-pi atteignant son apogée dès 1 750 tr/min. La seule boîte de vitesses offerte dans cette bête est une séquentielle automatisée à 7 rapports, avec double embrayage et sélecteurs au volant.
Une fois que vous aurez trouvé comment régler la voiture dans son mode le plus sportif via la panoplie de boutons sur la console, la BMW M6 Cabriolet 2012 franchira le 0-100 km/h en 4,4 secondes et pulvérisera le quart de mille en 12,4 secondes à 190 km/h. Pas mal.
La montée en vitesse vous donne la chair de poule, idem pour la sonorité du moteur. Ce dernier émule la trame sonore d’un bon V8 américain, ajoutant des flatulences de l’échappement chaque changement de rapport. Le V8 biturbo monte et descend en régime rapidement, presque aussi vif qu’un petit quatre-cylindres. Un bijou de moteur.
Quant à la consommation d’essence, eh bien, ne vous attendez pas à des miracles. Conduisez la BMW M6 Cabriolet 2012 comme elle le demande, et vous consommerez en moyenne 16 L/100km. Ça pourrait être pire : la voiture est équipée d’un système arrêt/redémarrage, d’un mode ECO ainsi que de la récupération d’énergie au freinage, cette dernière permettant à l’alternateur d’être découplé lorsque non requis.
Dans les courbes, vous sentirez probablement les 2 041 kg (4 500 lb) de la M6. Oh, la voiture se débrouille très bien, surtout en mode Sport+, mais ne peut cacher son poids et s’avère plus une GT qu’une voiture de course pure.
Une grosse bête sexy
La BMW M6 Cabriolet 2012 est grosse, et attire son lot d’attention. Cette voiture respire le luxe et la puissance, comme les blocs optiques très détaillés, les profondes prises d’air au parechoc avant, les massives roues en alliage de 20 pouces entourées de caoutchouc 295/30ZR20 à l’arrière ainsi que les quadruples embouts d’échappement.
La M6 Cabriolet n’offre pas un toit rigide escamotable comme la M3, cependant, le toit en tissu robuste ne gâche pas le look de la voiture une fois en place, grâce à la ligne de toit très basse et le parebrise très incliné. Et malgré le toit décapotable, on bénéficie quand même de jusqu’à 350 litres de volume dans le coffre (contre 460 litres dans le Coupé).
Beaucoup de boutons
À l’intérieur de la BMW M6 Cabriolet 2012, vous retrouverez une finition parmi les meilleures offerte chez la marque allemande. Du cuir soigneusement cousu adorne le dessus du tableau de bord, sur la planche de bord centrale et jusqu’à l’accoudoir central.
Autour du levier de vitesses se trouve un regroupement de boutons permettant de configurer les modes de conduite de la M6 selon vos goûts, que vous pouvez sauvegarder sur les boutons M1 et M2 montés au volant. La nervosité de l’alimentation, la fermeté de la suspension, l’effort de la servodirection, tout y est : une surabondance, peut-être, mais quand même amusant.
En parlant de surabondance, vous obtenez également un levier de vitesses inutilement compliqué, qui n’a pas de position P. On doit le mettre au neutre, lever le bouton du frein de stationnement électronique, et couper le moteur. Cependant, via l’affichage du bloc d’instruments, la voiture nous demande toujours d’engager le levier en position P, or il n’y en a pas! C’est la confusion ici.
De plus, toutes les BMW récentes exigent de tirer deux fois plutôt qu’une sur les poignées intérieures pour ouvrir les portes. J’ai fouillé partout dans le système iDrive pour déterminer s’il s’agit d’une configuration réglable, en vain. Ce n’est pas un gros problème, et on s’y habitue, mais encore une fois, c’est irritant pour rien.
Oh, la chaîne audio Bang & Olufsen optionnelle à 5 900 $, avec son enceinte centrale au tableau de bord qui s’élève et s’abaisse lorsqu’on allume et éteint le système, est simplement phénoménale.
Prix agressif
Avec un prix de base de 128 900 $, la BMW M6 Cabriolet 2012 peut être considérée comme une aubaine lorsqu’on la compare à une Porsche 911 Turbo Cabriolet à 170 000 $, une Mercedes-Benz SL 63 AMG à 159 000 $ ou une Audi R8 5.2 Spyder à 187 000 $. Telle qu’essayée, notre M6 remplie d’options se détaille à 146 800 $.
Une belle affaire pour une supervoiture de 560 chevaux. Des fusées, les Allemands en construisent d’excellentes.
Commercialiser des véhicules verts comme les BMW i3 et i8, c’est une bonne stratégie de marketing. Malgré cela, devinez quelles voitures sont les plus profitables? Certainement pas les modèles écologiques.
La division M de BMW, c’est sa sous-marque haute performance, et les Canadiens semblent l’apprécier : nous sommes un des plus gros marchés per capita pour les ventes de véhicules M. La BMW M6 Cabriolet 2012, totalement redessinée, ainsi que la sœur, la M6 Coupé et la nouvelle berline M5, sont les voitures de route les plus puissantes produites à ce jour par BMW.
Rapide et bruyante
La M6 dispose d’un V8 biturbo de 4,4 L qui génère 560 chevaux ainsi qu’un couple de 500 lb-pi atteignant son apogée dès 1 750 tr/min. La seule boîte de vitesses offerte dans cette bête est une séquentielle automatisée à 7 rapports, avec double embrayage et sélecteurs au volant.
Une fois que vous aurez trouvé comment régler la voiture dans son mode le plus sportif via la panoplie de boutons sur la console, la BMW M6 Cabriolet 2012 franchira le 0-100 km/h en 4,4 secondes et pulvérisera le quart de mille en 12,4 secondes à 190 km/h. Pas mal.
La montée en vitesse vous donne la chair de poule, idem pour la sonorité du moteur. Ce dernier émule la trame sonore d’un bon V8 américain, ajoutant des flatulences de l’échappement chaque changement de rapport. Le V8 biturbo monte et descend en régime rapidement, presque aussi vif qu’un petit quatre-cylindres. Un bijou de moteur.
Quant à la consommation d’essence, eh bien, ne vous attendez pas à des miracles. Conduisez la BMW M6 Cabriolet 2012 comme elle le demande, et vous consommerez en moyenne 16 L/100km. Ça pourrait être pire : la voiture est équipée d’un système arrêt/redémarrage, d’un mode ECO ainsi que de la récupération d’énergie au freinage, cette dernière permettant à l’alternateur d’être découplé lorsque non requis.
Dans les courbes, vous sentirez probablement les 2 041 kg (4 500 lb) de la M6. Oh, la voiture se débrouille très bien, surtout en mode Sport+, mais ne peut cacher son poids et s’avère plus une GT qu’une voiture de course pure.
Une grosse bête sexy
La BMW M6 Cabriolet 2012 est grosse, et attire son lot d’attention. Cette voiture respire le luxe et la puissance, comme les blocs optiques très détaillés, les profondes prises d’air au parechoc avant, les massives roues en alliage de 20 pouces entourées de caoutchouc 295/30ZR20 à l’arrière ainsi que les quadruples embouts d’échappement.
La M6 Cabriolet n’offre pas un toit rigide escamotable comme la M3, cependant, le toit en tissu robuste ne gâche pas le look de la voiture une fois en place, grâce à la ligne de toit très basse et le parebrise très incliné. Et malgré le toit décapotable, on bénéficie quand même de jusqu’à 350 litres de volume dans le coffre (contre 460 litres dans le Coupé).
Beaucoup de boutons
À l’intérieur de la BMW M6 Cabriolet 2012, vous retrouverez une finition parmi les meilleures offerte chez la marque allemande. Du cuir soigneusement cousu adorne le dessus du tableau de bord, sur la planche de bord centrale et jusqu’à l’accoudoir central.
Autour du levier de vitesses se trouve un regroupement de boutons permettant de configurer les modes de conduite de la M6 selon vos goûts, que vous pouvez sauvegarder sur les boutons M1 et M2 montés au volant. La nervosité de l’alimentation, la fermeté de la suspension, l’effort de la servodirection, tout y est : une surabondance, peut-être, mais quand même amusant.
En parlant de surabondance, vous obtenez également un levier de vitesses inutilement compliqué, qui n’a pas de position P. On doit le mettre au neutre, lever le bouton du frein de stationnement électronique, et couper le moteur. Cependant, via l’affichage du bloc d’instruments, la voiture nous demande toujours d’engager le levier en position P, or il n’y en a pas! C’est la confusion ici.
De plus, toutes les BMW récentes exigent de tirer deux fois plutôt qu’une sur les poignées intérieures pour ouvrir les portes. J’ai fouillé partout dans le système iDrive pour déterminer s’il s’agit d’une configuration réglable, en vain. Ce n’est pas un gros problème, et on s’y habitue, mais encore une fois, c’est irritant pour rien.
Oh, la chaîne audio Bang & Olufsen optionnelle à 5 900 $, avec son enceinte centrale au tableau de bord qui s’élève et s’abaisse lorsqu’on allume et éteint le système, est simplement phénoménale.
Prix agressif
Avec un prix de base de 128 900 $, la BMW M6 Cabriolet 2012 peut être considérée comme une aubaine lorsqu’on la compare à une Porsche 911 Turbo Cabriolet à 170 000 $, une Mercedes-Benz SL 63 AMG à 159 000 $ ou une Audi R8 5.2 Spyder à 187 000 $. Telle qu’essayée, notre M6 remplie d’options se détaille à 146 800 $.
Une belle affaire pour une supervoiture de 560 chevaux. Des fusées, les Allemands en construisent d’excellentes.
Essais routiers et évaluations
Experts
Consommateurs
BMW M6 2012