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Chevrolet Equinox EV 2024, essai routier : quand Chevrolet mène la charge

Le Chevrolet Equinox EV 2024 | Photo : I.Havasy
  • Catégorie EPA: VUS compact
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    Isabelle Havasy
    Nous avons fait une petite randonnée automnale, question de mettre à l’épreuve le nouveau véhicule électrique de GM.

    •    Auto123 prend la route à bord du Chevrolet Equinox EV 2024.

    Estrie, Québec — Sous les teintes dorées de l’automne, notre virée entre filles à bord du Chevrolet Equinox EV 2024 dans les Cantons-de-l’Est, au Québec, a pris la forme d’une véritable odyssée écoresponsable. Avec ses vignobles, ses bistros charmants et ses routes pittoresques, l’Estrie s’impose comme un lieu idéal pour tester les capacités de ce VUS électrique, tout en savourant les trésors culinaires de la région.

    Chevauchée écoresponsable au cœur de l’Estrie
    Dès notre départ de Montréal, l’Equinox EV montre son potentiel : un véhicule performant et bourré de technologies, qui affiche une autonomie impressionnante de 513 km. Équipé de série de roues motrices avant, d’une cavalerie de 213 chevaux et d’un couple de 236 lb-pi, le VUS compact avale les kilomètres avec une aisance surprenante.

    Avec son navigateur embarqué, qui indique le niveau de charge à l’arrivée, il nous mènera jusqu’à notre première destination, le Ripplecove Hôtel & Spa à Ayer’s Cliff.

    Le Chevrolet Equinox EV 2024, au chargement
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, au chargement | Photo : I.Havasy

    Villégiature et gastronomie
    Niché sur les rives du lac Massawippi, cet établissement historique à quatre diamants est l’endroit idéal pour commencer notre séjour. Ses chambres élégantes et ses installations modernisées en font un lieu de villégiature parfait pour ceux en quête de confort. C’est ici même que nous découvrons Le Riverain, un restaurant dont la cuisine raffinée met en valeur des ingrédients locaux dans une ambiance feutrée avec vue sur le plan d’eau. Un premier repas qui donne le ton, nous immergeant dans le terroir des Cantons-de-l’Est.

    La journée du samedi s’amorce avec un petit-déjeuner au Café des Cantons à Orford avant de troquer l’Equinox EV pour des vélos électriques dotés d’une centaine de kilomètres d’autonomie. Ce café, établi dans un bâtiment patrimonial datant de 1874, propose des gourmandises concoctées par sa grande sœur, la pâtisserie artisanale Dora. L’endroit idéal pour faire le plein d’énergie afin d’entreprendre notre périple de 32,5 km sur les routes de Dunham. L’assistance d’un moteur nous aide à gravir les pentes abruptes avec aisance, un avantage non négligeable dans cette région vallonnée.

    Le Chevrolet Equinox EV 2024, trois quarts arrière
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, trois quarts arrière |

    Sur la route des vins
    Notre parcours vinicole débute au vignoble de L’Orpailleur. Établi depuis quarante ans, ce domaine de 40 hectares prône une culture raisonnée et offre des cuvées uniques telles que le Natashquan. Un vin poétique en hommage à Gilles Vigneault à qui l’institution doit son nom.

    Après cette première dégustation, nous pédalons jusqu’à Frelighsburg pour casser la croûte. Nous posons nos casques chez Beat & Betterave, un bistro-nanobrasserie qui séduit par son côté nonchalant, son menu abordable et la fraicheur de ses produits. Sur sa terrasse, on peut admirer les jardins d’herbes et de légumes qui ornent les plats.

    Prochain arrêt, le vignoble Val Caudalies. Sur les flancs des montagnes de Dunham, la culture des grappes s’étend sur plus de 1,5 km. Le Vidal domine la plantation, accompagné d’une quinzaine de cépages, principalement du Fontenac. Le parcours gustatif en dix actes englobe une variété de produits, des bulles au vin rouge fortifié, en passant par le cidre et le vermouth. Plus que quelques coups de pédale nous séparaient de notre bolide. Alors que le soleil amorçait sa descente vers la ligne d’horizon, le mercure poursuivait lui également sa chute. Je caressais secrètement le rêve de retrouver le confort de mon siège et mon volant chauffant…

    Le Chevrolet Equinox EV 2024, intérieur
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, intérieur | Photo : I.Havasy

    Recharger ses batteries
    Au cœur du Vignoble du Ruisseau, nous avons été séduites par la cuisine inventive concoctée par le chef-propriétaire du restaurant Ôma, Hakim Chajar. En accord avec des vins conçus à même le domaine, les services se succédaient, tout aussi délectables les uns que les autres. Une expérience gastronomique, dans une atmosphère feutrée et chaleureuse, où saveurs et textures s’entremêlaient dans un équilibre parfait.

    Le système de conduite mains libres Super Cruise, le régulateur de vitesse adaptatif et les phares automatiques seront sollicités sur le chemin du retour, alors que la fatigue commence à se faire sentir. De retour au camp de base avec seulement 113 km en banque, une recharge nocturne s’avérait essentielle si nous voulions poursuivre notre périple au lever du soleil. Parmi les nombreuses bornes mises à la disposition des clients du Ripplecove, seule celle de Porsche affichait vacante. Ainsi, en sept heures, notre Equinox allait retrouver toute son énergie. Unique bémol à l’opération, tout comme la porte du port de recharge, le pistolet ne se verrouille pas lorsque le véhicule est barré…

    L’exploration viticole prend fin le lendemain au Domaine Bergeville. Ce vignoble, cultivé selon les principes de la biodynamie, est dirigé par un couple de scientifiques passionnés. Ici, la bulle bio est reine. On la déguste en canette ou en bouteille, parée d’un arc-en-ciel de robes. Habillé de rouge, le brut nature « L’Exception » retient l’attention, tout comme la « Composition », une nouvelle cuvée développée pour célébrer les 15 printemps de l’endroit.

    Le Chevrolet Equinox EV 2024, avant
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, avant | Photo : I.Havasy

    Un success-story
    Tout au long du week-end, le Chevrolet Equinox EV a su se montrer à la hauteur de nos attentes. Il dispose de multiples atouts, à commencer par sa facture abordable, son autonomie exemplaire et son vaste éventail de technologies intégrées livrées de série, dont un écran central de 17,7 pouces et un système de caméras périphériques.

    Voir : Chevrolet Equinox EV 2024, premier essai : un coup de circuit

    L’empattement généreux et la capacité de chargement à l’arrière compensent aisément l’absence de coffre avant.

    Notre véhicule d’essai profitait du groupe d’options qui comprend l’assistant de conduite mains libres Super Cruise, bonifiant du même coup l’expérience, mais gonflant la note finale de 3240 $.

    Le Chevrolet Equinox EV 2024, arrière
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, arrière | Photo : I.Havasy

    Le mot de la fin
    Affichant un design moderne sans être futuriste et un habitacle raffiné où il fait bon vivre, le VUS de la marque américaine tire déjà son épingle du jeu. À peine âgé de quelques mois, il a réussi à déloger des modèles bien établis au palmarès des ventes canadiennes et américaines.

    Cette escapade routière nous a rappelé que la mobilité électrique est non seulement une solution viable, mais également une réalité accessible. Mettant en lumière la beauté naturelle et gastronomique de la région, l’aventure laisse entrevoir l’avenir prometteur des véhicules électriques dans l’exploration de nouveaux horizons.

    Le Chevrolet Equinox EV 2024, à l'hôtel
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, à l'hôtel | Photo : I.Havasy
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, sièges arrière
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, sièges arrière | Photo : I.Havasy
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, feux
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, feux | Photo : I.Havasy
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, de profil
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, de profil | Photo : I.Havasy
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, écusson
    Le Chevrolet Equinox EV 2024, écusson | Photo : I.Havasy
    Isabelle Havasy
    Isabelle Havasy
    Expert automobile
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