Une Altima Familiale
Dans la lutte incessante pour introduire de nouveaux produits sur le marché, les constructeurs automobiles font preuve de plus en plus de créativité année après année. La folie pour les véhicules multisegments a vraiment battu son plein lors du dernier Salon international de l'auto de
Détroit. Tout le monde s'est rendu compte que leur gamme n'était pas complète sans un tel véhicule. Ford, Lincoln, Mazda, Subaru, General Motors et Mercedes-Benz - pour ne nommer que ceux-là - ont récemment lancé ou lanceront prochainement leur propre modèle.
Le Nissan Murano fait partie de ces véhicules issus d'un croisement entre un VUS, une mini-fourgonnette et une familiale. En fait, on pourrait dire qu'il s'agit de l'un des pionniers, lui qui est actif depuis 2003. Par ailleurs, l'alliance entre Renault et Nissan a vraiment profité à ce dernier, surtout dans le domaine du design. Des succès comme l'Altima 2002 ont permis à Nissan de se stabiliser financièrement.
Au sein de la gamme de VUS du constructeur nippon, le Murano s'insère entre le Xterra et le Pathfinder. Son prix débute à 38 998 $ (version SL à traction avant) et grimpe jusqu'à 48 598 $ (version SE). J'ai fait l'essai d'un Murano SL à traction intégrale dont le prix est de 42 123 $.
Design
Si vous recherchez un VUS qui a du style, le Murano (ou encore son équivalent de luxe, l'Infiniti FX) est le choix tout indiqué. Sa silhouette est épurée et bien découpée, le meilleur angle étant probablement celui de ¾ avant ou arrière. La ceinture de caisse élevée qui courbe en direction des porte-à-faux est clairement mise en valeur. Idem pour les phares et les
feux au design branché, qui ont d'ailleurs été redessinés pour 2006. La calandre est la seule partie qui ne me charme pas. Je trouve qu'elle crée une étrange séparation entre le capot bombé et le pare-chocs avant, en plus de se fondre aux phares sans les accentuer.
La stature du Murano est musclée et agréable à regarder. Les roues standards de 18 pouces contribuent à produire cet effet, tandis que les ailes de roues sont juste assez gonflées pour attirer l'attention. L'extérieur est également ponctué par un double embout d'échappement chromé et des phares antibrouillard offerts de série.
La présentation stylisée se poursuit à l'intérieur, où le tableau de bord est à la fois fascinant et très fonctionnel. Mon coup de coeur, c'est le bloc central et sa façon de ressortir du tableau de bord. Il permet aux commandes audio et de climatisation d'être facilement accessibles. La console centrale au plancher renferme plusieurs compartiments, incluant un rangement très profond sous l'accoudoir coulissant et un autre dont la forme est parfaite pour tenir un cellulaire. Un grand espace au-dessus du tableau de bord est cependant gaspillé, à moins de s'en servir pour
ranger une carte routière ou une boîte de mouchoirs. Normalement, je suis insatisfait de la qualité du plastique utilisé par Nissan, mais je dois dire que les surfaces du Murano sont pas mal belles.
De même, j'adresse souvent des reproches à Nissan pour ses sièges, mais ceux du Murano sont relativement confortables. Ils sont grands et procurent suffisamment de support. La position de conduite est un peu gênante du fait que le siège ne descend pas assez bas et que le volant n'est pas télescopique. Du reste, l'espace est incroyablement généreux; tous les passagers bénéficient d'un grand dégagement pour les jambes, les bras et la tête. Le coffre est par ailleurs bien aménagé; il offre plusieurs crochets d'arrimage et quelques rangements ici et là.
Dans la lutte incessante pour introduire de nouveaux produits sur le marché, les constructeurs automobiles font preuve de plus en plus de créativité année après année. La folie pour les véhicules multisegments a vraiment battu son plein lors du dernier Salon international de l'auto de
2006 Nissan Murano (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
Le Nissan Murano fait partie de ces véhicules issus d'un croisement entre un VUS, une mini-fourgonnette et une familiale. En fait, on pourrait dire qu'il s'agit de l'un des pionniers, lui qui est actif depuis 2003. Par ailleurs, l'alliance entre Renault et Nissan a vraiment profité à ce dernier, surtout dans le domaine du design. Des succès comme l'Altima 2002 ont permis à Nissan de se stabiliser financièrement.
Au sein de la gamme de VUS du constructeur nippon, le Murano s'insère entre le Xterra et le Pathfinder. Son prix débute à 38 998 $ (version SL à traction avant) et grimpe jusqu'à 48 598 $ (version SE). J'ai fait l'essai d'un Murano SL à traction intégrale dont le prix est de 42 123 $.
Design
Si vous recherchez un VUS qui a du style, le Murano (ou encore son équivalent de luxe, l'Infiniti FX) est le choix tout indiqué. Sa silhouette est épurée et bien découpée, le meilleur angle étant probablement celui de ¾ avant ou arrière. La ceinture de caisse élevée qui courbe en direction des porte-à-faux est clairement mise en valeur. Idem pour les phares et les
2006 Nissan Murano (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
La stature du Murano est musclée et agréable à regarder. Les roues standards de 18 pouces contribuent à produire cet effet, tandis que les ailes de roues sont juste assez gonflées pour attirer l'attention. L'extérieur est également ponctué par un double embout d'échappement chromé et des phares antibrouillard offerts de série.
La présentation stylisée se poursuit à l'intérieur, où le tableau de bord est à la fois fascinant et très fonctionnel. Mon coup de coeur, c'est le bloc central et sa façon de ressortir du tableau de bord. Il permet aux commandes audio et de climatisation d'être facilement accessibles. La console centrale au plancher renferme plusieurs compartiments, incluant un rangement très profond sous l'accoudoir coulissant et un autre dont la forme est parfaite pour tenir un cellulaire. Un grand espace au-dessus du tableau de bord est cependant gaspillé, à moins de s'en servir pour
2006 Nissan Murano (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
De même, j'adresse souvent des reproches à Nissan pour ses sièges, mais ceux du Murano sont relativement confortables. Ils sont grands et procurent suffisamment de support. La position de conduite est un peu gênante du fait que le siège ne descend pas assez bas et que le volant n'est pas télescopique. Du reste, l'espace est incroyablement généreux; tous les passagers bénéficient d'un grand dégagement pour les jambes, les bras et la tête. Le coffre est par ailleurs bien aménagé; il offre plusieurs crochets d'arrimage et quelques rangements ici et là.